Les brigades Abou Ali Moustapha, qui représentent la branche armée du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), ont menacé de mort, mardi après-midi, le député Avigdor Lieberman (Israël Beteinou, droite nationaliste), sous prétexte que celui-ci a parlé, la semaine dernière, du « problème » que pourraient constituer les arabes israéliens s’ils déclenchaient une troisième Intifada à l’intérieur de la Ligne verte.

Un porte-parole de cette organisation, Abou Jamal, a « juré » que le sort de Lieberman « sera le même que celui du ministre Rehavam Zeevi », abattu par le FPLP en 2001, en guise de représailles à la liquidation, par Israël, d’Abou Ali Moustapha, qui dirigeait alors ce groupe armé responsable de nombreux attentats à la voiture piégée.

Dans une déclaration diffusée par l’agence de presse palestinienne Maan, Abou Jama a par ailleurs exprimé son soutien aux « Palestiniens d’Akko » et précisé que l’accord de cessez-le-feu, entre l’Etat hébreu et le Hamas, n’empêchera pas son mouvement de « répliquer à la violence sioniste dont l’objectif est d’expulser les Palestiniens hors de leurs villes ».

Tzipi Livni s'entend avec Ehud Barak

Après la signature d’un accord coalitionnaire, lundi en fin de journée, entre les deux principales formations politiques israéliennes - Kadima, qui détient 29 sièges à la Knesset, et les Travaillistes, représentés par 19 députés - les négociations entamées parallèlement avec les autres partis, devraient s’intensifier à partir de ce mercredi.

Tzipi Livni, qui s’est vue confier au lendemain de son investiture à la tête de Kadima, la mission de former un nouveau gouvernement, par le Président Shimon Pérès, et qui a besoin de l’appui d’au moins 61 députés sur les 120 que compte le parlement israélien, tente notamment de convaincre le parti religieux orthodoxe séfarade Shass (comptant douze parlementaires), de participer à la nouvelle composition gouvernementale.
Cette dernière formation, dirigée par Elie Yishaï, exige notamment que l’augmentation des allocations familiales, prévue aux budgets des années à venir, soit prioritairement répartie dès 2009.
Alors qu’il est hors de question que le Likoud se joigne à cette coalition, les négociateurs du parti centriste Kadima, voudraient également rallier les cinq députés de Meretz, ainsi que le parti des Retraités, qui détient trois sièges à la Knesset. Si des accords étaient signés avec toutes ces formations, la nouvelle coalition ainsi formée permettrait d’obtenir un bloc majoritaire de 68 parlementaires.

Une centaine de militants de gauche s’est rendue, durant la journée de mardi, dans la ville d’Akko afin d’y exprimer sa «solidarité avec les habitants de toutes les confessions et communautés». Ses membres ont rencontré des responsables de la municipalité, et écouté les récits de certains témoins des émeutes, avant de se rendre sur les lieux où se sont déroulés les affrontements le plus durs.

Elad Zamir, figure bien connue du mouvement pacifiste israélien qui a organisé cette visite, a notamment indiqué au site Internet Ynet : «Nous avons pu recueillir les impressions des juifs comme des arabes, après la vague de violences qui a paralysé la ville, et tous nous ont fait très clairement savoir qu’ils aspirent à restaurer le calme et la coexistence, et à ne pas se laisser entraîner dans le chaos que tentent d’amener sur la cité d’Akko une infime minorité d’activistes d’extrême droite».

Les agents des forces de l’ordre palestiniennes ont découvert, dans la nuit de mardi à mercredi, un tunnel creusé sur une longueur de plus de cent mètres, et débouchant dans la Cité des patriarches de Hébron, qu’utilisaient selon eux des trafiquants d’armes et d’héroïne locaux, contre lesquels l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas tente d’agir afin de ne pas compromettre la sécurité dans les territoires dont elle a le contrôle.

Prévenue par la police palestinienne, une unité de l’armée israélienne s’est immédiatement rendue sur place. Après s’être assurés que le tunnel était vide, les militaires de Tsahal ont entrepris de le dynamiter, afin de le rendre inutilisable.

Milan Kundera, dont l’œuvre littéraire constitue une vaste réflexion sur le phénomène totalitaire, dans sa version marxiste notamment, a formellement démenti, mardi matin, les accusations extrêmement graves portées contre lui (et reprises par l’ensemble des médias internationaux) par Adam Hradilek - un historien lié à l’Institut tchèque d’études des régimes totalitaires - qui a diffusé, lundi matin, un rapport de la police communiste daté du 14 mars 1950, issu des archives du ministère de l’Intérieur tchèque, qui fait état de la dénonciation de Miroslav Dvoracek - un déserteur qui sera arrêté puis condamné à vingt deux ans de prison - par Milan Kundera, alors jeune étudiant âgé de vingt et un ans.

Ce dernier a déclaré mardi : «Je suis totalement pris au dépourvu par cette chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout, de laquelle je ne savais rien hier encore, et qui n'a jamais eu lieu».
Le procès-verbal, qui porte la référence 624/1950, comporte une description précise des faits : «Aujourd'hui vers 16 heures, un étudiant, Milan Kundera, né le 1er avril 1929 à Brno, résidant à Prague VII, rue du Roi-George-VI, s'est présenté dans ce département et a rapporté qu'une étudiante, Iva Militka, avait indiqué à l'étudiant Dlask, de la même Cité universitaire, qu'elle avait rencontré Miroslav Dvoracek, un de ses amis».

Le champion israélien de tennis, Doudi Selah, classé 70e joueur mondial, s’est qualifié mardi pour les 8e de finales du tournoi de Tachkent (Ouzbékistan), doté de 125.000 dollars de prix, en battant l’Américain Nathan Thompson (488e au classement), en deux sets, sur le score de 6:2, 7:5.

Il s’assure ainsi déjà de 9 points de classement et d’un gain de 2.150 dollars.
Selah affrontera au prochain tour le joueur russe Yuri Schukin, qui occupe actuellement la 186 ème place de la liste des meilleurs tennismen mondiaux.

Le Hezbollah a publié, mardi après-midi, un communiqué dans lequel il dénonce «les vagues de violences anti-arabes orchestrées par les bandes de colons qui peuplent les territoires qu’occupe l’entité sioniste».

Le Parti de Dieu, qui adresse ses «bénédictions aux nobles fils de l’islam qui résistent dans la ville de Saint-jean-d’acre et dans les villages du nord de la patrie usurpée», appelle par ailleurs dans ce texte «tous les musulmans à s’identifier aux martyrs et à leur combat héroïque contre le sionisme qui convoite la terre et l’honneur des arabes».