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Israël ferme la Rive Occidentale pour la fête de Soukkot
Article mis en ligne le 14 octobre 2008

Les forces israéliennes de sécurité ont fermé la Cisjordanie pour le nouvel an juif et de Soukkot, la fête des Tabernacles, qui commence lundi soir, ont annoncé Tsahal dans un communiqué. Pour Tsahal, cette semaine de vacances est considérée comme un moment critique pendant lequel elles seront en « alerte maximum ».

Jusqu’au 21 octobre minuit, la Rive Occidentale sera fermée et « le passage des personnes nécessitant de l’aide humanitaire et médicale, ainsi que d’autres demandes spécifiques » sera autorisé avec des permis spéciaux, a indiqué l’ armée.

L’Etat hébreu impose fréquemment une fermeture générale du territoire palestinien pendant les vacances et autres fêtes, notamment pendant la nouvelle année juive et Yom Kipour.

Les fêtes de Soukkot commémorent les 40 années que les Juifs ont passé dans le désert aux temps bibliques. De nombreux Israéliens construisent alors une « soukkah » ou cabane et y mangent et quelquefois y vivent pour commémorer cette fête.


Lois relatives à la soukah


Consistoire de Paris

1 - C’est une mitsva de construire la soukah juste après Kippour, et chacun s’efforcera d’accomplir un des actes de construction, à défaut on déléguera quelqu’un pour le faire. Et l’on décorera la soukah par de belles parures et de beaux objets ou de belles décorations, ainsi qu’il est dit : « C’est mon Dieu et je veux l’embellir », c’est-à-dire utiliser de beaux objets pour accomplir une mitsva (Rama 621, 1. Kaf hahaïm 11. Traité Chabbat 133b)


2- Les murs pourront être faits de tout matériau, même en clair-bois ; on évitera cependant des éléments nauséabonds (des peaux non tannées par exemple), car il y a à craindre que l’on quitte la soukah à cause de l’odeur. (Maran 630, 1 et Rama. Biour halakha ibid)


3 - La soukah doit comporter a priori 3 murs et un toit. Les murs devront être stables, face à la poussée du vent, c’est pourquoi on n’utilisera pas de draps par exemple, même pour un seul mur. Cependant si les draps sont solidement fixés sur un cadre, alors la soukah sera valable. (Resp. Yéhavé daat III, 46)


4 - Les éléments qui servent à couvrir le toit doivent remplir trois conditions :
a) être exclusivement des végétaux (branches, feuillages, planches de bois, …), ce qui exclut les minéraux (métal, pierre, …) ou les éléments du vivant (peaux, os, …)

b) détachés de la terre, ce qui exclut les branches attachées aux arbres. Ainsi faire une soukah sous un saule n’est pas valable.

c) ne pas recevoir l’impureté, ce qui exclut les aliments ou des ustensiles en bois, par exemple. (Maran 629, 1 et 2. Resp. Chévet Levy III, 95. Resp. Minhat Yitzhak I, 82. Resp. Minhat Chlomo 22)


5 - Il est licite d’utiliser un toit permanent, comme une paillasse de bambous liés par des fils de nylon (chez les fleuristes). Mais non les paillasses de paille qui servent à s’allonger pour le repos, car dans ce cas, il s’agirait d’un élément susceptible de recevoir l’impureté. (Resp. Yéhavé daat I, 64. Resp. Tsits Eliezer X, 29)


6 - Une soukah recouverte par un balcon, un plafond, n’est pas valable. A priori on fera un toit qui permette de voir les plus grosses étoiles, cependant si le toit est trop épais, la soukah reste valable. Mais si le toit est si épais, qu’une pluie abondante ne puisse passer, alors on évitera ce type de soukah, sauf s’il n’y a pas le choix. (Rama 626. Maran 631, 3. Michna béroura 6. Kaf hahaïm 10)


7 - Pour construire la soukah, on placera d’abord les murs et ensuite le toit, car c’est le toit qui constitue l’achèvement de la soukah. (Rama 635, fin. Kaf hahaïm 17)


8 - On évitera d’utiliser les branchages d’un arbre fruitier, car la Torah a interdit de le détruire, même en situation de guerre, on utilisera donc des arbres à feuillage uniquement. Mais si l’on trouve des branches d’arbres fruitiers déjà coupées, alors on pourra les utiliser. (Resp. Yéhavé daat V, 46. Resp. Beer Moché V, 133)


9 - Une soukah plus haute que 20 ama, soit environ 10 mètres n’est pas valable. De même une souccah qui ne s’inscrit pas dans un carré de 7 téfahim sur 7 téfahim (env. 70 cm x 70 cm) n’est pas valable. (Maran 634, 1. Michna béroura 1. Kaf hahaïm 2)


10 - Les fruits ou les légumes de la soukah, accrochés pour la décoration ne pourront être utilisés pendant toute la fête de Soukot, du fait qu’ils appartiennent à la mitsva. Mais après la fête, on pourra les consommer. (Maran 638 et Rama)

Conduite dans la souccah
1 - Selon nos sages : « Chacun doit sortir de sa demeure fixe et entrer dans une demeure provisoire » pendant la fête de Soukot, et ce afin d’accomplir la volonté divine, exprimée dans la Torah. (Maran 625, 1. Michna béroura 1. Kaf hahaïm 1)

2 - Comment accomplit-on la mitsva de l’installation dans la soukah ? En y mangeant, buvant, se reposant, en étudiant et dormant durant toute la fête, comme si l’on se trouvait dans sa maison, et ceci autant que faire se peut. (Maran 639. 1 et 4 et Rama. Michna béroura 29. Kaf hahaïm 62)

3 - C’est un commandement positif de consommer au moins 26 g de pain dans la soukah, le premier soir, en diaspora les deux premiers soirs. (Maran 639, 3)

4 - Si une pluie abondante tombe au point que le repas soit immangeable, on pourra continuer le repas à la maison, même le premier soir.

5 - On se comportera correctement dans la soukah, aussi bien en parole, qu’en attitudes. On ne lavera pas la vaisselle dans la souccah par exemple. (Rama 639. 1. Kaf hahaïm 5)

6 - On s’efforcera de dormir dans la soukah, et on évitera de manger un repas avec du pain hors de la soukah, mais si la quantité de pain est inférieure à 52 g, ce sera licite. Certains sont sévères de ne pas manger du tout de pain hors de la soukah. (Maran 639. 2. Biour Halakha. Resp. Yéhavé daat I, 65)

7 - Chaque fois que l’on mangera une quantité de 52 g de pain dans la souccah, on récitera la bénédiction lechev basoukah. Voici comment on procédera : Après avoir fait nétilat yadayim, on récitera lechev basoukah, puis on s’ assoira et l’on récitera la bénédiction amotsi. Si l’on a oublié de réciter la bénédiction lechev basoukah, on la récitera durant le repas (Maran 643, 3. Ben ich Haï paracha aazinou 5. Kaf hahaïm 16. Resp. Yéhavé daat V, 47)

Mitsvot concernant les quatre espèces


1 - C’est une mitsva de prendre les quatre espèces mentionnées dans la Torah de les lier et de les agiter durant l’office. Ces quatre espèces sont : l’étrog ou cédrat, la branche de palmier, le myrte et le saule de rivière. On achètera ces éléments auprès d’une personne compétente, car les lois concernant chaque espèce sont extrêmement précises. (Rambam Lois du loulav VII. Maran 647, 1.)

2 - Voici comment on accomplira la mitsva : on prendra une branche de palmier (loulav), deux branches de saule, trois de myrte et un étrog. Cet ensemble se nomme du plus grand élément : le loulav. Afin de former un joli bouquet, on liera les trois premières espèces ensemble par un double nœud, et ce, avant l’entrée de la fête.(Maran 651. 1)

3 - Le premier jour de Soukot, chacun devra posséder son propre loulav, selon la prescription biblique. A défaut, celui qui possède un loulav, le « donnera » à celui qui n’en a pas, même si après, le premier propriétaire récupère son bien. (Maran 658, 3 et 4)

4 - Au cours de l’office, tous les adultes réciteront la bénédiction sur le loulav, puis on initiera les enfants à la mitsva, mais tant que les adultes n’auront pas fini, on ne donnera pas le loulav à l’enfant, car un enfant sait recevoir, mais il ne sait pas donner. (Maran 658, 6)

5 - Selon la Torah, la mitsva du loulav ne devrait être accompli que le premier jour de Souccot, mis à part dans le Temple, où elle était accomplie durant les sept jours. Depuis la destruction de Jérusalem, les sages ont institué que la mitsva serait accomplie durant sept jours, en souvenir du Temple. (Traité Soukah 41a. Maran 658, 1)

6 - Comment agitera-t-on le loulav ? On prendra les trois branchages dans la main droite et l’on récitera la bénédiction al nétilat loulav, suivi de chéhiyanou (pour le premier jour), puis on prendra l’étrog dans la main gauche, et rapprochera les quatre espèces ensemble. (Maran 651, 2 et 5, Ben ich Haï ibid. 14)

7 - Après la bénédiction, on agitera le loulav 3 fois dans toutes les directions, en général selon la coutume de Jérusalem, à savoir : Sud, Nord, Est, en haut, en bas et Ouest. (Kaf hahaïm 651, 103, d’après Ari zal)

8 - Les femmes sont dispensées de la mitsva du loulav, puisqu’il s’agit d’un commandement positif qui dépend du temps (la Torah n’astreint pas la femme à ce type de commandement). Si elles veulent néanmoins accomplir la mitsva, elles pourront le faire, les Sépharades sans la bénédiction, les Ashkénazes avec la bénédiction. (Resp. Yabia omer I, 39 et 42)

9 - Durant les huit jours de fêtes, on récitera le Hallel complet, et chaque fidèle agitera le loulav à cette occasion : une fois dans le premier hodou lachem, deux fois dans ana Hachem et une fois dans le dernier hodou lachem.

10 - Après le Hallel, on sortira le séfer Torah et l’on procédera aux hakafot, processions autour de l’estrade rabbinique, avec le loulav.(Kol Sinaï XV)

11 - Le dernier jour de ’hol hamoèd est appelé Hochaana Raba. Cette nuit nous restons réveillés en lisant le livre de circonstance kriyé moèd, car nous passons le dernier jugement devant l’Eternel. Et il serait bon d’organiser, pour les jeunes ou les femmes, un cours de Torah au courant de la nuit, car ils ont besoin de comprendre le sens des fêtes. (Kitsour choulkhan aroukh 138,1. Kaf hahaïm, 3)

12 - Au matin, on fera nétilat yadayim, mais sans réciter la bénédiction, puis on récitera toutes les bénédictions du matin. (Resp. Yabia omer V, 6. Resp. Yéhavé daat III, 33)

13 - On multipliera les prières et les supplications durant l’office d’Hochaana Raba, et on luttera contre le sommeil, par un sursaut de ferveur. (Ben ich Haï vézoth habérakha 1 et 4)

14 - On fera 7 hakafot durant l’office, en souvenir des processions du Temple et l’on demande à l’Eternel les pluies de bénédiction pour toute la terre. (Maran 664, 1. Michna béroura 10)

15 - Après la prière du moussaf, on prendra 5 branches de saule, on les attachera ensemble et on en frappera un sol de terre 5 fois, cette coutume remonte au temps des prophètes. Durant cette cérémonie, nous demandons à l’Eternel d’annuler les mauvais décrets à notre égard et de nous inscrire dans le livre de la vie. (Resp. Yéhavé daat III, 48)

16 - En général, on garde le loulav jusqu’à la veille de Pessah, il servira de combustible pour brûler le hametz, et certains on l’habitude de faire de la confiture avec l’étrog et d’en manger pour Toubichvat, le Nouvel An des arbres. (Ben ich Haï ibid. 8. Kaf hahaïm 664. 60)



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