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Amnesty International persiste à condamner Israël tout en ignorant la souffrance ailleurs
Par Yael Beck et Merav Fima | .ynet.news - Traduction pour INFO’SION par Nicole Benattar
Article mis en ligne le 6 octobre 2008
dernière modification le 7 octobre 2008

Même pendant le mois où les combats faisaient rage en Géorgie, Amnesty International continue à observer la bande de Gaza et à accuser Israël d’être responsable des difficultés des Palestiniens. En fait, Amnesty a publié des condamnations d’Israël bien plus violentes que celles des parties en cause dans le conflit géorgien. Malgré le cessez-le-feu qui se poursuit entre Israël et le Hamas et qui permet un calme certain, Amnesty s’entête a publier des rapports qui reprennent des accusations éculées.

 
En outre, Amnesty s’est vanté de ses éternelles critiques contre Israël alors que le reste du monde s’intéressait en toute logique à la crise en Géorgie. Dans un communiqué de presse, l’organisation déclarait « En raison du cessez le feu, les souffrances de Gaza ne sont plus à la une de la presse internationale. Néanmoins, les membres d’Amnesty continuent leur campagne. » Cette « explication » souligne tout simplement l’obsession d’Amnesty qui est sans rapport avec la réalité sur le terrain.

Les lecteurs réguliers des rapports d’Amnesty ne se laissent pas tromper par ses incessantes condamnations d’Israël et peuvent aisément constater qu’ils révèlent rarement des faits nouveaux. La majorité de leurs communiqués de presse sont identiques à quelques détails près. Il semble que le but ultime d’Amnesty soit de maintenir un rythme constant de publication d’articles dénonçant Israël en dépit des développements réels sur le terrain.

Ainsi, la décision d’Amnesty de continuer à publier des condamnations d’Israël pendant une période d’intenses combats entre les factions palestiniennes suffit à illustrer clairement ce point. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant qu’Amnesty ait omis de mentionner et bien sûr de louer, le fait qu’Israël ait ouvert sa frontière aux membres du Fatah fuyant les combats.

Tandis qu’elle consacrait tant de temps et de ressources à Gaza, Amnesty ne pouvait évidemment pas couvrir les souffrances et violations des droits de l’homme en Géorgie. Alors qu’on s’attendrait à ce qu’Amnesty International se consacre immédiatement à une telle crise et à ses victimes, Amnesty préféra se limiter à sa cible habituelle : Israël.

Ainsi, le 12 aout 2008, l’organisation publia un communiqué intitulé « Piégés : punition collective à Gaza. » Une version plus longue parut à nouveau le 27 août. Comme l’a prouvé l’analyse de NGO Monitor, ce rapport manque de preuves et de crédibilité, il ignore tout le contexte de terrorisme, exploite la terminologie juridique internationale et présente des données de façon hautement sélective et biaisée.

Dans le même temps, Amnesty publiait une série de déclarations vaguement neutres appelant toutes les parties au conflit dans le Caucase à éviter de blesser les civils, sans adopter une position claire et sans fournir une couverture complète des évènements.

Faible réaction au conflit en Géorgie
La maigre couverture par Amnesty du conflit en Géorgie n’est pas due à des difficultés à se rendre sur les lieux, Human Rights Watch a fourni des rapports fréquents et clairs qui reposaient sur les observations de leurs délégués. Mais les molles déclarations d’Amnesty prouvent qu’elle trahit son engagement à défendre les droits de tous les hommes.

Il est décevant de constater qu’Amnesty s’est moins inquiété du conflit en Géorgie en dépit du fait qu’il ait fait davantage de victimes civiles que la deuxième guerre du Liban en 2006. A cette occasion, Amnesty s’était hâté de condamner Israël par des publications quasi-quotidiennes. L’organisation n’hésita pas à présenter Israël comme l’agresseur en dépit du fait que les civils dans le nord d’Israël subissaient constamment des tirs de roquettes lancées par l’organisation terroriste du Hezbollah.

La faible réaction d’Amnesty au conflit géorgien montre que la deuxième guerre du Liban n’a été pour Amnesty qu’une occasion de poursuivre ses attaques anti-israéliennes éhontées. Si Amnesty haïssait vraiment la guerre, elle aurait réagi aussi fortement voire plus fortement lors du conflit en Géorgie.
 
Si Amnesty International se préoccupait sincèrement et universellement des droits de l’homme, elle appliquerait les mêmes normes à tous les pays. Dans l’absence d’une telle conduite, il apparaît clairement que son but est de condamner constamment Israël même se cela implique de négliger d’autres conflits souvent plus pressants ailleurs dans le monde.



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