Le Monde
Article mis en ligne le 18 septembre 2008
dernière modification le 22 septembre 2008
Il est des victoires au goût amer. Le succès étriqué et laborieux de Tzipi Livni pour la direction du parti centriste Kadima illustre une bonne partie des maux qui corrodent le système politique et la démocratie en Israël. La faible mobilisation, pour un scrutin pourtant crucial, et le poids écrasant des « machines » fonctionnant selon les règles du clientélisme font que la ministre des affaires étrangères risque d’accéder aux plus hautes responsabilités dans les pires conditions. Si elle y accède.