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Déclaration du chef d’état major sur le lieu de détention et les ravisseurs de Guilad Shalit
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Article mis en ligne le 5 août 2008

Les quotidiens israéliens se font l’écho d’une déclaration inhabituelle du chef d’état major, le général Gaby Ashkenazi, au sujet du soldat israélien détenu par le Hamas, Guilad Shalit. Parlant hier à de nouveaux recrues de Tsahal, le général Ashkenazi a été interrogé sur le prix qu’Israël serait prêt à payer afin d’obtenir la libération de Shalit, mort ou vivant. Gaby Ashkenazi a répondu qu’Israël « fait des efforts à tous les niveaux dans le dossier Shalit », ajoutant que Tsahal « sait exactement où il est détenu, et par qui ».

Selon le Yediot Aharonot, ces propos du chef d’état major ont soulevé de nombreuses interrogations et hypothèses sur la question de savoir si Tsahal connaît l’endroit exact où Guilad Shalit est détenu. Peu après cette déclaration, le porte-parole de Tsahal a précisé que le chef d’état major n’avait révélé aucun élément nouveau, et qu’il souhaitait uniquement rappeler le fait que Shalit était détenu dans la bande de Gaza par le Hamas.

Selon le commentateur politique du Maariv, Ben Caspit, il est peu plausible qu’Israël dispose d’une carte sur laquelle est marqué l’emplacement exact de Guilad Shalit. Il paraît plus probable que le chef d’état major ait voulu faire passer un message ferme aux ravisseurs : nous ne savons peut-être pas où vous vous cachez, mais nous savons très bien qui vous êtes. Il s’agit donc d’une menace : si la moindre chose arrive à Guilad Shalit, Israël s’en prendra aux ravisseurs en personne. D’autre part, suggère B. Caspit, ce serait une offre généreuse : si vous libérez Shalit, nous serons d’accord pour vous accorder une amnistie.

De hauts responsables de la défense cités par le Haaretz affirment qu’Israël ne possède que des informations très partielles sur le lieu exact où Shalit est détenu. Selon eux, depuis l’enlèvement il y a eu plusieurs périodes durant lesquelles Israël disposait de renseignements plus précis, mais à aucune occcasion, Israël n’a pu traduire ces renseignements en un plan opérationnel permettant de libérer le soldat sans essuyer de pertes.

Israël a proposé à l’Egypte de fortifier la frontière avec la bande de Gaza

Israël a proposé à l’Egypte son aide pour fortifier la frontière entre la Bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, afin de lutter contre le trafic d’armes vers la zone contrôlée par le Hamas, a déclaré hier une source des milieux israéliens de la défense au Haaretz.

Selon cette source, Israël a proposé à l’Egypte de l’aider à mettre en place une barrière moderne et sophistiquée le long de l’axe Philadelphie, à la frontière entre le Sinaï et Gaza.

Par ailleurs, une délégation israélienne dirigée par Amos Guilad, le directeur du bureau politique et sécuritaire du ministère de la Défense, et composée de gradés du shin beth (services de sécurité intérieurs) devrait s’entretenir dans les jours qui viennent à ce sujet avec le directeur des renseignements égyptiens, O. Suleiman.

Le quotidien précise que l’Egypte, d’abord réticente à l’idée qu’une telle rencontre soit perçue comme une ingérence israélienne dans ses affaires internes, a finalement accepté de recevoir la délégation suite à des pressions américaines.

Des dizaines de réfugiés de Gaza ont été transférés à Jéricho

Le Haaretz se fait l’écho des dernières évolutions concernant le sort des membres du clan familial Hilles (Fatah) qui ont fui la bande de Gaza ce week-end suite à des affrontement inter-palestiniens.

Après plusieurs revirements de l’Autorité palestinienne, les autorités israéliennes ont autorisé hier le transfert de 85 membres de la famille à Jéricho.

Le Haaretz précise qu’en outre, 11 membres sont toujours hospitalisés en Israël, 15 sont actuellement interrogés par le Shin Beth (services de sécurité intérieurs) et 72 sont repartis à Gaza.

Intérieur

Tzipi Livni souhaite que ministres et députés du Kadima lui affichent leur soutien

Selon le Haaretz, Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères et candidate favorite pour la direction du Kadima, multiplie les efforts ces deux derniers jours pour convaincre les députés et les ministres de son parti d’afficher dès maintenant leur soutien public à sa candidature à la présidence du parti.

Ce faisant, elle souhaite contrecarrer le deuxième candidat favori, le ministre des Transports Shaoul Mofaz, qui la devance parmi les élus locaux et au sein des personnes ayant inscrit de nombreux adhérents au parti. En revanche, Mme Livni serait plus populaire que Sahoul Mofaz parmi la majorité des ministres et députés du parti.

Or ceux-ci se gardent de se prononcer en sa faveur, outre cinq qui l’ont déjà fait publiquement : le ministre Gideon Ezra, le ministre adjoint Magali Wahabé et les députés Yoël Hasson, Yitzhak Ben-Israël et Shlomo Moula. Maintenant, poursuit le Haaretz, Tzipi Livni se focalise sur le ministre des Finances Roni ! Bar-On, le vice premier ministre Haïm Ramon, la présidente de la Knesset Dalya Itzik et le député Shaï Hermesh, en essayant de les faire basculer dans son camp.

Hier, rapporte le journal, le groupe parlementaire de Kadima a voté contre la proposition des députés Hanegbi et Itzik obligeant tous les candidats à la présidence du parti de signer une « déclaration de fidélité » au parti, dans lequel ils se seraient engagés à ne pas le quitter en cas de défaite aux primaires.

Fin de l’Alyah des Flashmoura

Ce matin, rapporte le Maariv, le dernier avion transportant des nouveaux immigrants éthiopiens a atterri à l’aéroport de Tel-Aviv, avec à son bord 65 Falashmoura, ces Ethiopiens dont les aïeuls juifs se seraient convertis au christianisme il y a des centaines d’années, et qui depuis quelques dizains d’années se revendiquent comme Juifs. Désormais, Israël ferme ses portes à l’immigration éthiopienne, et l’Agence Juive fermera son antenne à Addis-Abeba, écrit le journal.

A la différence des Falashas - Juifs éthiopiens reconnus comme tels par les autorités israéliennes et qui avaient déjà presque tous émigré en Israël dans les années 1980 et 1990 - la judéïté des Falashmoura est contestée par les milieux religieux israéliens. Selon un compromis instauré il y a quelques années, ils pouvaient bénéficier du droit d’immigration en Israël s’ils arrivaient à prouver que l’un de leurs parents était juif.

Mais en 2003, le gouvernement a fixé à 35 000 le quota de Flashmoura qui seraient autorisés d’émigrer en Israël. Ce chiffre ayant été atteint aujourd’hui, le flux de cette immigration sera coupé. Quelques organisations juives américaines affirment que 9 000 Flashmoura supplémentaires souhaitent émigrer en Israël, mais le ministère israélien de l’intérieur estime que le reste des Flashmoura n’ont pas le droit de faire leur Alyah car ils ne peuvent pas démontrer que l’un de leurs parents était juif. Après la fermeture de l’antenne de l’agence juive en Ethiopie, Israël devrait nommer un représentant local qui répondra aux besoins des Flashmoura restant sur place.

Au total, près de 120 000 personnes ont immigré vers Israël depuis le début de la vague d’immigration d’Ethiopie, précise le quotidien.



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