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Syrie, Iran le combat pour le développement nucléaire
infolive.tv
Article mis en ligne le 3 août 2008

Le général Syrien Mohamed Suliman qui a été assassiné hier dans la ville portuaire de Tartus en Syrie par un tireur d’élite était responsable de la sécurité du réacteur nucléaire de AL-kibar, dans le nord de la Syrie.

Cet assassinat mystérieux d’un homme proche du président syrien et en charge des dossiers sensibles liés au Helbolah et à l’Iran, s’ajoute à une série d ‘évènements qui touchent les intérêts syriens et iraniens dans le domaine du nucléaire. C’est un nouveau coup dur contre le régime de Bashar al-Assad.

Il faut vite « Persépolis » avant qu’il ne soit trop tard

Un dicton dit qu’il faut crever l’abcès avant que l’infection ne prenne de l’ampleur. Selon des vieilles recettes de grand-mère qui se transmettent de générations en générations, quand le mal est là, il ne faut pas attendre qu’il s’accroisse, il faut tout mettre en œuvre à l’aide de bonnes vieilles médecines pour guérir le malade. Est-ce qu’il est en est de même pour des maux provenant ou découlant de la politique de certains Etats ?

Faut-il, à la manière de nos vieilles grands-mères, trouver les remèdes adéquats pour traiter des problèmes de sécurité internationale ou de politique irresponsable ?

Vous avez compris, nous parlons ici de la politique irresponsable du régime iranien et des conséquences désastreuses pour la communauté internationale, les pays arabes du Golfe persique d’abord, l’Arabie Saoudite et Israël ensuite. Si la République islamique d’Iran disposait demain de l’arme ultime nous pourrions voir une bombe atomique accrochée à un missile balistique de longue portée et programmée pour détruire le Koweït, Riyad ou Tel Aviv.

Pour en revenir au bon vieux dicton, crevons l’abcès avant que l’infection ne gagne ou ne prenne de l’ampleur. Nous pouvons ainsi proposer l’expression suivante, mais en l’appliquant cette fois-ci, spécialement à la menace nucléaire militaire iranienne : il faut « Persépolis ». C’est-à-dire, percer l’abcès qui se trouve d’ailleurs non pas dans des dizaines de villes et sites de ce grand pays qui est l’Iran, mais quelque part à l’intérieur de l’esprit maléfique de quelques dirigeants allumés par une flamme qui n’est pas là pour réchauffer les âmes, mais plutôt pour attiser un grand incendie. Les mollahs et les ayatollahs corrompus utilisent à mauvais escients leur connaissance des textes coraniques pour entraîner les masses populaires dans le plus grand chaos et la plus profonde désolation.

Presque chaque jour, le président iranien et ses acolytes en costume sombre et la barbe bien taillée, nous racontent leur nouveau fantasme. ‘’Israël est un cancer’’, ‘’Israël est mort politiquement’’ en cas d’attaque, 11 000 missiles atterriraient à Tel Aviv, plus de 6000 centrifugeuses sont en place pour la production régulière d’uranium enrichi et de nouveaux types de missiles qui sont capables de détruire toute la région.

Ils commencent de plus en plus à déranger notre sommeil et surtout celui de nos enfants. Ils ne méritent pas d’être menacés par quelques fonctionnaires en mal de couverture médiatique utilisant Israël, diable et bombe atomique dans leur terminologie quotidienne dans les medias internationaux. Il y a quelques jours, un habitant de Gaza qui n’a pas voulu dévoiler son nom, a déclaré au micro d’un média israélien que de très nombreux habitants de la bande de Gaza souffraient du régime dictatorial du Hamas et attendaient sans pouvoir le dire à haute voix que l’armée israélienne décide une bonne fois pour toutes de mettre fin au régime du Hamas.

Cette voix anonyme, mais sûrement représentative de la masse silencieuse est, j’en suis certain, le même type de voix qui existe à Téhéran ou à Shiraz. Le peuple iranien, héritier d’un passé historique, est trop intelligent pour accepter qu’un dirigeant malade mette toute une nation en péril par une politique dangereuse et menaçante pour le monde entier. Ce sont depuis de grandes villes d’Iran que nous entendons de plus en plus clairement ce message.

Persépolis, à la fois pour se souvenir du passé glorieux de la capitale de l’Empire Perse, d’une grande nation, mais aussi pour percer l’abcès qui s’appelle Ahmadinejad et Khamenei. Le peuple iranien ne veut pas devenir un peuple “Iranium“.



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