![]() |
![]() |
![]() |
![]()
Personnalisé
|
Inscription gratuite à la Newsletter - cliquer ici - |
par Claire Dana Picard | Arouts 7
dimanche 20 juillet 2008
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -
Les images pénibles diffusées la semaine dernière ne marquent pas, malheureusement, la fin de la transaction entre le gouvernement israélien et le Hezbollah. En effet, les Israéliens n’auraient pas encore entièrement rempli leur part du contrat, étant donné qu’ils doivent également, selon les clauses de l’accord, libérer une centaine de terroristes, détenus dans des prisons israéliennes.
Cette information, que le gouvernement israélien n’a pas jugé nécessaire de trop divulguer, a été communiquée par le journal égyptien en langue arabe Al-Ahram. Il a précisé que « la phase finale des tractations sur l’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah devait avoir lieu au mois d’août lorsqu’Israël se serait acquitté de tous ses engagements en libérant cent détenus palestiniens ».
Selon des sources diplomatiques du Liban, citées par Al-Ahram, le gouvernement israélien aurait déjà élaboré une liste qui serait à présent à l’étude. La plupart des détenus entreraient dans la catégorie des « cas humanitaires » et devraient être relâchés d’ici le 16 août prochain.
Bien que ces libérations fassent partie de la transaction avec le Hezbollah, elles ont été présentées au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon comme étant des « gestes humanitaires » accordés par le gouvernement israélien. Pour quelle raison ? Pour que Nasrallah ne puisse pas se vanter d’un nouveau succès remporté sur ses ennemis israéliens. Peut-être aussi pour ne pas susciter l’opposition des citoyens israéliens, déjà fortement ébranlés par la libération de l’assassin Kuntar ?!