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Contre-enquête sur un éloge pro-Enderlin
Victor Perez
Article mis en ligne le 23 juin 2008

Jean Daniel dans un récent éditorial a appelé, à l’instar d’Elie Barnavi, à une commission d’enquête internationale indépendante sur la scène tournée le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim concernant le ‘’meurtre’’ du fils Al-Dura. Cela, malgré « l’estime admirative » qu’il porte à Charles Enderlin, l’envoyé permanent de France 2 en Israël. On n’est, paraît il, jamais mieux trahi que par ses amis. Mais l’essentiel n’est pas là.

Parti pris idéologique oblige, le Nouvel Obs publie depuis peu et gratuitement sur son site l’enquête filmée de Canal Plus intitulée « L’affaire Enderlin, rumeur ou intox ? http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index_rub.php?id_rubrique=4&amp ;id_video=3722  ». Une enquête en défense de Charles Enderlin et qui n’est, somme toute, qu’une étude basée strictement sur une ‘’rumeur toxique ’’ et non point sur les dires précis des contradicteurs (des diffamateurs dirait l’autre) de Scoopy. On est d’autant plus frappé par la publication de cette vidéo à ce moment donné, que les juges ayant débouté France 2 et son journaliste ont contesté dans leurs sentences la « rumeur et/ou l’intox ». Ce qui est fâcheux pour leurs renoms.

Il est inutile de mentionner ici que ‘’l’enquête’’ innocente à satiété Charles Enderlin et noircit l’âme des « radicaux pro-israéliens » par un dénigrement systématique de leur thèse, qui est amalgamée à une « rumeur de bidonnage » diffusée par un réseau de « bloggeurs » dont les chefs de files sont Richard Landes et Philippe Karsenty, et la Metula News Agency la courroie principale de transmission. A titre d’exemple, l’affirmation péremptoire que P. Karsenty ne peut « fournir des preuves tangibles de ses accusations » démontre à contrario, si l’on était vicieux, que même les juges de la cour d’appel de Paris ont versé dans le ‘’radicalisme’’. On a les bouées que l’on peut !!!

Outre que l’on peut retourner l’accusation de manque de preuves sur l’assassinat de Mohamed Al-Dura à l’encontre de Charles Enderlin, ce qu’il faut plutôt retenir de ce reportage est, l’on s’en doute, ce qui n’est pas précisé. Tout enquêteur sérieux aurait pris le matériau et l’aurait étudié, décortiqué et tiré des conclusions claires. C’est ce que n’a pas fait Stéphane Malterre, ‘’enquêteur’’ (sic), fervent champion de l’accusé et pétitionnaire de la pétition de la honte « Pour Charles Enderlin ». Il ne s’est pas posé la question, entre nombreuses autres, de la position finale de l’enfant Al-Dura suite à la réception de « plusieurs balles d’automatiques dans la poitrine et dans l’abdomen ». Quand bien même l’auteur de ces lignes n’est pas un spécialiste, il semble évident à tout quidam un tantinet sérieux que sous la douleur, l’enfant aurait dû se tenir avec les mains les entrailles et donc se recroqueviller sur soi pour contenir la douleur, sauf à être inconscient ce qu’il n’était pas, et cela jusqu’à son dernier soupir. C’est ce qu’il ne fait pas, mais au contraire soulève ses bras et pied droits comme pour regarder au loin. Idée saugrenue pour un mourant.

Une autre énigme, que se refuse à développer le ‘’Sherlock Holmes’’ de Canal +, est celle de comprendre comment Talal Abou Ramah put n’être que le seul caméraman sur les lieux, parmi plusieurs autres, à filmer ‘’l’assassinat de l’enfant’’, mais aussi de s’interroger sur le manque d’esprit et d’initiative de la part de tous ses confrères pour n’avoir pas filmer l’enfant se vidant de son sang, ou ses « intestins se répandant sur le sol » (dixit le brancardier l’ayant emmené à l’hôpital), mais encore son évacuation, ainsi que celle de son père, par les ambulanciers. Cela serait il un sacré concours de circonstances où toutes les caméras présentes seraient tombées en panne de batterie ?!?!? Qui peut réellement le croire ?

A la fin du documentaire Charles Enderlin est désabusé par le « refus d’aller au fond des choses » de la part de ses ‘’diffamateurs’’. On ne peut dire franchement à l’examen de cette ‘’enquête ’’ qu’elle fut une quête de la vérité. Mais foi de Jean Daniel, une commission d’enquête internationale et indépendante est maintenant réclamée à corps et à cris par ceux qui pendant plus de 8 années ont nié sa nécessité.

Ne seraient ils pas entrain de donner du crédit à une « rumeur ou une intox » colportées par de vilains radicaux pro-israéliens ???



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