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Israël reporte une opération militaire à Gaza pour le moment
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 11 juin 2008

Le gouvernement a annoncé mercredi 11 juin avoir décidé de reporter pour l’instant toute opération militaire de Tsahal dans la bande de Gaza afin de donner une chance à la tentative égyptienne d’obtenir un cessez-le-feu avec le Hamas, face aux tirs de roquettes incessants sur Israël.

Lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Ehoud Olmert, les responsables de la sécurité du pays ont choisi de mettre en suspens une éventuelle opération militaire de grande envergure, tout en ordonnant à Tsahal de se tenir prêt en cas d’échec des pourparlers égyptiens, a indiqué Mark Regev, porte-parole du gouvernement. Les responsables de la sécurité ont également indiqué que le responsable israélien en charge de ces négociations, Amos Gilad, se rendrait au Caire dans les prochains jours pour tenter de faire avancer le processus.

L’Egypte tente en effet depuis plusieurs mois d’obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Mouvement de la résistance islamique, qui contrôle la bande de Gaza depuis un an. Les efforts égyptiens n’ont pour le moment pas eu de véritables résultats. Israël demande la libération du caporal Gilad Shalit capturé durant l’été 2006, tandis que le Hamas exige la fin du blocus à Gaza depuis le prise de pouvoir du Hamas.

Mark Regev n’a pas précisé mercredi si une date limite pour la médiation égyptienne avait été fixée par le gouvernement. Mais, dans le même temps, des responsables de l’Etat juif ont fait savoir que la politique de représailles ciblées aux attaques de terroristes palestiniens se poursuivrait.

Bien que techniquement le Premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la Défense Ehoud Barak, et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni pourraient décider d’eux-mêmes de lancer une action sans toutefois rechercher l’approbation du cabinet sécuritaire. Une source gouvernementale a déclaré qu’avec le climat politique actuel, quelle que soit la décision prise en définitive par Olmert, celle-ci sera vivement critiquée, voire dénoncée. Une majorité de ministres du cabinet sont en faveur d’une opération militaire d’envergure dans la bande de Gaza.

Une roquette frappe l’usine d’un kibboutz

Les sapeurs-pompiers auraient aussi rapporté avoir combattu un incendie qui a pris part dans l’usine à la suite de cette attaque. Plus tôt dans la journée, les troupes de Tsahal opérant à l’intérieur de la bande de Gaza ont visé un homme qu’ils avaient identifié comme étant un tireur. Des Palestiniens ont rapporté, de leur côté, qu’un homme du Hamas et une petite fille de six ans ont été tués, quand un tank de Tsahal a tiré un obus pour atteindre des terroristes.

Deux autres personnes ont été traitées pour des blessures du fait de ce tir d’obus, a déclaré Moaiya Hassanain, un officiel du ministère palestinien de la Santé. Tsahal a dit que ses troupes avaient ouvert le feu mercredi tôt sur des terroristes palestiniens responsables de tirs de roquettes sur Israël.

Les violences de mercredi interviennent au lendemain d’une journée violente, pendant laquelle des Palestiniens ont tiré un barrage massif d’obus de mortier. En effet, mardi 10 juin, ce sont au moins 30 obus de mortiers qui ont frappé Israël. Tsahal a répondu par une frappe aérienne tuant trois hommes du Hamas membres de la cellule terroriste responsable de ces dernières attaques.

Une fillette de six ans tuée par un obus de char israélien, de source palestinienne

Une fillette palestinienne de six ans aurait été tuée tôt mercredi 11 juin par des tirs de tanks dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Selon les médecins, la fillette aurait été décapitée par un obus de char, et deux autres personnes auraient également été blessées par le projectile, a déclaré le Dr Moaiya Hassanain, un responsable du ministère.

Tsahal a déclaré avoir ouvert le feu tôt mercredi sur des terroristes palestiniens qui tiraient des roquettes vers Israël depuis la bande de Gaza. L’incident a eu lieu près de la frontière avec l’Etat juif, dans un secteur où une trentaine de roquettes ont été tirées vers Israël mardi 10 juin, selon l’armée.

A la suite du barrage, Tsahal a initié un raid aérien contre une cellule terroriste palestinienne, responsable de plusieurs attaques sur Israël. L’armée a confirmé avoir touché des membres de la cellule terroriste et les Palestiniens ont fait savoir que trois des hommes, des terroristes du Hamas, ont été abattus.

Fayad : Un accord de paix avant la fin de l’année est impossible

Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne (AP) Salam Fayyad s’est dit « absolument certain » mercredi 11 juin qu’un accord de paix ne pourrait être conclu avant la fin de l’année, comme l’ont souhaité les Etats-Unis.

Palestiniens et Israéliens ont officiellement relancé les négociations de paix en novembre dernier avec la conférence d’Annapolis, aux Etats-Unis. Le président George W. Bush a affirmé à l’époque qu’il souhaitait voir les parties conclure un accord avant son départ de la Maison Blanche, en janvier 2009.

Dans des entretiens publiés dans la presse mercredi, Fayyad se dit cependant « absolument certain » que cette échéance ne pourra être respectée. Il rejoint ainsi un nombre grandissant de responsables de part et d’autre qui ont qualifié d’irréaliste l’objectif affiché par le président américain.

Selon Fayyad, le meilleur développement qui pourrait intervenir d’ici la fin de l’année 2008 serait un renforcement de la pression internationale sur Israël pour faire cesser la construction de nouvelles implantations israéliennes en Judée-Samarie.

Bush : les derniers mois de mon mandat seront consacrés à la création d’un Etat palestinien

Dans une interview accordée au London Times et publiée mercredi 11 juin, le président n’a pas promis de délai pour l’esquisse d’un tel accord, mais a dit que son administration « laisserait derrière elle une séries de structures [qui permettront de faciliter le travail ] pour le prochain président élu à la tête des Etats-Unis, en novembre prochain.

Tandis que Bush a dit qu’il regrettait d’être vu comme un « homme vraiment désireux de guerre », il a baissé le ton quant à sa rhétorique sur l’Iran. S’exprimant au sujet de la crise nucléaire actuelle, le président a dit que Téhéran pouvait « soit faire face à l’isolation, soit décider d’avoir de meilleures relations avec chacun de nous ».

Lors de l’interview, Bush a exprimé son inquiétude concernant le candidat démocrate aux présidentielles Barack Obama, qui pourrait selon lui dévier de la ligne politique actuelle contre le Régime islamique d’Iran. Il a exprimé sa confiance, cependant, qu’une fois le nouveau président entré en fonction et briefé sur la situation, il comprendrait « ce qui marchera et ce qui ne marchera pas dans le cadre de pourparlers avec l’Iran, et adopterai finalement la même attitude. »

L’infanterie de Tsahal écrit au chef d’état-major

Des douzaines de soldats et d’officiers de l’unité d’infanterie de Tsahal ont écrit une lettre au chef d’Etat-major, lui demandant d’empêcher Israël de libérer des centaines de prisonniers palestiniens en échange de leur libération au cas où ils seraient capturés par l’ennemi, a rapporté Aroutz 2 mardi 10 juin.

"Nous demandons à rester dans les prisons ennemies aussi longtemps que cela durera », ont écrit les soldats de la brigade, qui est considérée comme l’une des meilleures au sein de Tsahal. Cette unité sera aussi la première à rentrer dans la bande de Gaza si le gouvernement décidait finalement d’une opération militaire de grande envergure dans la zone.

Les soldats ont l’intention d’envoyer la lettre au chef d’état-major Gabi Ashkenazi, si une telle décision était prise.

Dans la lettre en question, ils demandent aussi de ne tenir aucune négociation ou tractation sur, dans le cas où ils seraient emprisonnés, leurs restes humains ou encore sur leurs corps.

Mein Kampf republié ?

La possibilité de lancer une nouvelle publication de Mein Kampf d’Adolf Hitler avec des commentaires modernes apposés dans le livre a provoqué des réactions mitigées en Israël, après qu’un membre important de la communauté juive de Berlin s’est déclaré en faveur de cette idée cette semaine.

Lala Suesskind, présidente de la communauté juive dans la capitale allemande, a dit dimanche 8 juin que réimprimer l’ouvrage ne briserait désormais plus aucun tabou. « Le texte ouvre les yeux de nombreuses personnes sur les intentions d’Hitler et fournit les preuves de ce qui aurait dû être connu à l’époque », a déclaré Suesskind à l’agence de presse allemande, DPA.

Stephan Kramer, secrétaire général du Conseil central des Juifs en Allemagne, a déclaré sur les ondes de la radio allemande qu’il soutenait la publication du livre datant de 1925, mais avec l’apposition de commentaires.

Les institutions du Mémorial de l’Holocauste n’ont pas été si faciles à convaincre.
« Selon mon opinion, il n’y a aucun besoin de republier le livre, même avec des visées éducatives », a déclaré Aya Ben-Naftali, une porte-parole de Massuah, l’Institut pour l’Etude de l’Holocauste. »Il n’y a d’histoire étudiante dans le monde qui n’a pas déjà eu accès à Mein Kampf, et c’est ainsi depuis des années. Le texte est à disposition pour ceux qui le recherchent ».

Ben-Naftali a expliqué qu’une publication massive du livre n’est pas nécessaire, et serait même dangereuse.

"Les gens qui achèteront le livre seront les mêmes que ceux qui achètent les Protocoles des Sages de Sion -ils ne recherchent pas à faire une explication historique. L’antisémitisme, réel, l’antisémitisme authentique, existe juste sous la surface, et il n’y a pas besoin de le renforcer. Selon moi, une publication nouvelle du livre causera seulement le développement du néonazisme et de l’antisémitisme. »

INTERNATIONAL

Nucléaire iranien : « toutes les options sont sur la table », réaffirme George W. Bush

Comme la veille en Slovénie, la question du nucléaire iranien a été au centre mercredi 11 juin des entretiens entre le président américain George W. Bush et la chancelière allemande Angela Merkel, à Meseberg, près de Berlin. « Toutes les options », y compris militaires, « sont sur la table » face à Téhéran, a réaffirmé Bush qui veut cependant régler cette question par la « diplomatie ».

Mardi 10 juin, lors de leur sommet en Slovénie, les Etats-Unis et l’Union européenne ont menacé l’Iran de nouvelles sanctions si Téhéran ne gèle pas ses activités d’enrichissement d’uranium, de façon vérifiable par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). George W. Bush a fait valoir mercredi lors d’une conférence de presse qu’un Iran nucléarisé menacerait la paix mondiale.

« J’ai dit à la chancelière que mon premier choix, évidemment, est de régler cela diplomatiquement ». Mais « toutes les options restent sur la table », a-t-il rapidement ajouté. Angela Merkel a de son côté souligné la nécessité d’une nouvelle série de sanctions si l’Iran ne suspend pas son programme d’enrichissement.

« Encore une fois (...) nous voulons donner une chance à la diplomatie, mais nous devons rester » fermes « sur cette question en particulier », a ajouté la chancelière. « Pensons au peuple iranien. Voila ce qui est essentiel. Ce peuple mérite de meilleures perspectives et nous espérons que les dirigeants d’Iran entendront finalement raison », a-t-elle déclaré.



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