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Une Israélienne tuée par une roquette
revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Article mis en ligne le 14 mai 2008

Une femme a été tuée hier soir par une roquette Qassam à Yésha, un village israélien situé à une dizaine de kilomètres à l’est de Rafah, rapporte le Maariv. Shuli Katz, 70 ans, originaire de Guevaram, un kibboutz situé entre Sdérot et Ashkelon, y rendait visite à sa belle-sœur, cette dernière craignant de se rendre à Guevaram, près duquel des roquettes s’étaient abattues la semaine dernière, et préférant rester à Yésha, village jusque-là relativement épargné.

La roquette s’est abattue à quelques mètres à peine de la victime alors que celle-ci se trouvait à l’extérieur de la maison.

Shuli Zaken, écrit le journal, est la treizième victime des roquettes tirées à partir de la bande de Gaza.

Le Haaretz ajoute que deux roquettes Qassam améliorées ont été tirées hier vers Ashkelon. L’une d’entre elles s’est abattue à proximité d’un immeuble mais n’a pas explosé. Le Jihad islamique a revendiqué les tirs vers Yésha et vers Ashkelon.
Israël réclame une avancée concernant la libération de Guilad Shalit

Le chef des renseignements égyptiens, le général Omar Suleiman, était hier en Israël pour présenter le plan de trêve dans la bande de Gaza élaboré par Le Caire. Selon le Haaretz, si les dirigeants israéliens ont accueilli positivement la proposition égyptienne, ils réclament que toute entente avec le Hamas soit accompagnér d’une réelle avancée concernant la libération de Guilad Shalit, le soldat israélien enlevé en juin 2006 et détenu par le Hamas.

« Les affaires ne reprendront pas normalement à Gaza, tant que Guilad Shalit sera prisonnier. Le test est celui du résultat, pas des déclarations », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni.

Israël, écrit le journal, propose, après la mise en place d’un cessez-le-feu, d’agrandir la quantité de marchandises autorisées à entrer dans la bande de Gaza, puis de permettre la réouverture du poste-frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Egypte. En échange, Israël demande que Guilad Shalit soit transféré en Egypte en attendant la libération des quatre cent cinquante prisonniers palestiniens réclamés par le Hamas.

« Il ne s’agit pas d’un processus au terme duquel sera signé un accord entre les parties. Ce vers quoi on se dirige, ce sont des ententes de facto, mais il nous faut encore obtenir des éclaircissements de la part des Egyptiens », affirment des responsables militaires israéliens. Le général Suleiman s’est lui montré réservé quant à la volonté israélienne de lier la trêve à la libération de Guilad Shalit. Le chef des renseignements égyptiens estime en effet qu’il est nécessaire de parvenir tout d’abord à une trêve, ce qui permettra ensuite de reprendre les négociations dans une ambiance apaisée.

Plusieurs hauts responsables militaires, dont le chef d’état-major, Gaby Ashkenazi, sont déterminés à parvenir à un échange de prisonniers avec le Hamas « même s’il faut payer un prix douloureux ». Toutefois, note le Yediot Aharonot, les négociations sur un tel échange risquent de bloquer la mise en place de la trêve dans la bande de Gaza. En effet, il est très improbable qu’Israël accepte de libérer les auteurs d’attentats meurtriers qui figurent sur la liste des quatre cent cinquante prisonniers réclamés par le Hamas.

Diplomatie

Interview avec George Bush

A la veille d’une visite de trois jours en Israël, le président américain, George Bush, a accordé une interview aux principaux quotidiens israéliens.

Interrogé par le Maariv sur les demandes qu’il adressera à Israël quant au démantèlement des colonies sauvages et sur son souhait de voir Israël et les Palestiniens conclure un accord concernant les frontières, le président Bush a déclaré : « j’encouragerai les parties afin qu’elles parviennent à un accord concernant les frontières. Dès que les frontières de l’Etat seront déterminées, on pourra parler plus concrètement des colonies ».

« On m’a reproché d’avoir été peut-être trop lent concernant le processus de paix. C’est très tentant de dire aux Etats-Unis : ‘Allez-y, réclamez’, mais la paix ne peut intervenir que quand les deux camps comprennent la définition des choses. Je ne suis pas candidat au Prix Nobel. L’histoire suit une route qui, parfois, fait qu’il est difficile pour les Etats-Unis d’user de leur influence et, même si nous disposons d’une grosse influence, nous ne voulons pas créer de faux espoirs », affirme M. Bush.

« Je ne vois pas comment le Proche-Orient peut se développer sans qu’il y ait un Etat palestinien », a-t-il également déclaré, ajoutant que cet Etat devra être continu, tout en prenant en compte les développements qui ont eu lieu sur le terrain.
Concernant les répercussions que pourraient avoir les ennuis judiciaires d’Ehud Olmert sur le processus de paix, le président américain a souligné que ses relations avec le Premier ministre israélien « sont excellentes » avant d’ajouter : « je ne crois pas que la vision d’avenir d’Israël soit uniquement celle d’Ehud Olmert. Il y a Tzipi Livni et Ehud Barak et, de même, du côté palestinien, il y a plus d’une personne impliquée » .



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