Suite aux propos tenus par le vice Premier ministre, Moshé Yaalon, comparant le mouvement d’extrême gauche "La paix maintenant" à un "virus" causant "de graves dommages", le bureau de Netanyahou a publié un communiqué indiquant que "face au pluralisme des opinions en Israël, le Premier ministre estime qu’il y a lieu de maintenir un respect mutuel, et l’unité du peuple, particulièrement en cette période".
Pour le parlementaire travailliste Ofir Pinès " Yaalon a découvert son vrai visage (…) par cette provocation sauvage contre le camp de la paix", et a appelé l’intéressé - "qui ne devrait pas siéger au gouvernement" - à revenir immédiatement sur ses paroles.
Le secrétaire général de ce mouvement, Yariv Oppenheimer, a pour sa part réagi en affirmant que "Yaalon constitue une réelle menace stratégique pour la démocratie israélienne", alors que le chef du parti d’extrême gauche Meretz, Haim Oron, qualifiait ces propos de "Kahanistes,* qui pourrissent le débat public".
(* du nom de rabbin d’extrême droite, Meir Kahana, chef du mouvement Kah’, assassiné aux Etats-Unis en 1990. NDLR)