Un médiateur a été nommé pour tenter de mettre fin au mouvement des professeurs qui paralyse l’enseignement secondaire depuis trois semaines. Adi Eldar, président des maires d’Israël, doit entamer lundi une médiation entre le syndicat des enseignants et les délégués des ministères des Finances et de l’Education afin de trouver une solution permettant de régler le conflit entre les deux parties.
Les négociations qui durent depuis huit mois ont abouti il y a trois semaines à des débrayages généralisés des professeurs du secondaire à travers tout le pays.
Les enseignants exigent notamment une augmentation de 10% de leur salaire, une réduction du nombre d’élèves par classe, et des compléments budgétaires pour les activités extrascolaires.
La réforme engagée par la ministre de l’Education, prévoit par contre un accroissement du temps de travail assorti d’une augmentation modérée des émoluments des professeurs, et Yuli Tamir a affirmé que l’Etat était prêt a investir la somme de six milliards de shekels dans le système éducatif en contrepartie d’un engagement du corps enseignant à fournir un nombre d’heures supplémentaires en conséquence.
La centrale syndicale Histadrout s’est également jointe aux efforts en cours pour tenter de mettre fin à cette crise en proposant une augmentation de salaire de 26% en échange des heures complémentaires prévues par les nouvelles mesures ministérielles.
Le président du syndicat, Ran Erez, s’est déclaré pessimiste quant aux chances que soient rapidement trouvées des solutions concrètes à ce conflit et s’est tourné vers le chef du gouvernement, seul selon lui, à pouvoir mettre un terme à la grève.
Ehud Olmert a pour sa part refusé de prendre position, hormis l’apport de son soutien général à Yuli Tamir et à la réforme proposée par son ministère.