Des responsables militaires israéliens ont émis des doutes dimanche sur l’origine de l’explosion dans le bâtiment où au moins 52 civils sont morts à Cana au Liban, soulignant que sept heures séparaient le raid israélien contre cette maison et l’explosion meurtrière. Le Premier ministre israélien a refusé dimanche de stopper son offensive contre le Hezbollah, malgré l’exigence libanaise de cessez-le-feu.
Créé le 30 juillet 2006 - Mis à jour le 30 juillet 2006 à 19h23
"Nous avons attaqué et endommagé ce bâtiment entre minuit et une heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche, or l’annonce sur les victimes civiles a eu lieu sept heures après", a déclaré le général Amir Eshel, de l’armée de l’air. "Nous avons mené une autre attaque à cette heure (entre sept heures et huit heures), mais à plus de quatre cents mètres de l’immeuble où les civils ont été tués", a affirmé le responsable militaire israélien.
"Nous ne savons pas ce qu’il y avait dans le bâtiment. Il n’est pas certain que nous le sachions un jour. Il est possible que le Hezbollah y ait stocké des armes", a ajouté le général. Selon la chaîne de télévision "10", des responsables de l’armée affirment que l’explosion meurtrière a été provoquée par des armes et munitions stockées par le Hezbollah dans l’immeuble visé