« L’idée est d’aider Israël à créer une capacité de défense antimissile à plusieurs niveaux pour le protéger de toutes sortes de menaces dans la région, proche et lointaine », a déclaré le responsable qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat. M. Gates a discuté de la requête israélienne lundi avec son homologue israélien Ehud Barak, a ajouté le responsable.
Outre le radar, le secrétaire américain à la Défense a également accepté d’envisager de partager des données sur les alertes de lancement de missiles, ainsi que des financement américains pour deux projets israéliens coûteux destinés à contrer des tirs de roquette à courte portée et des tirs de mortiers, a poursuivi le responsable.
Il a indiqué que le déploiement du radar était une affaire à court terme, ajoutant que « tout cela progresse assez rapidement ».
« Nous allons stationner ce système terrestre là bas, et les israéliens s’y grefferaient », a-t-il ajouté.
Les États-Unis ont déjà déployé ce type de radars - capable de détecter la tête d’un missile à longue ou moyenne portée dans l’espace - au Japon, et prévoient d’en installer une version plus puissante en République tchèque.
Le responsable a lié cette aide aux efforts menés par l’administration américaine pour les négociations de paix israélo-palestiniennes.
Mais elle semblait plus directement liée aux inquiétudes d’Israël concernant le programme nucléaire iranien.
Lors de sa visite à Washington, M. Barak a exhorté son homologue américain à laisser « toutes les options sur la table » concernant l’Iran, selon le ministère israélien de la Défense.
Les États-Unis et Israël sont tous deux convaincus que le programme nucléaire iranien cache un volet militaire, ce que Téhéran dément.