Selon les officiels, un des gardes du corps de Ghajab a été tué et six personnes ont été blessées dans l’explosion. Un officiel a dit que la détonation est partie de l’ascenseur du bâtiment alors que le Général Ghajab était sur le point d’y entrer avec ses gardes du corps. Les sources de sécurité ont dit que la détonation était une tentative d’assassiner Ghajab.
Le blessé a été conduit à un hôpital voisin dans une voiture du service secret. Des agents ont tiré en l’air par les fenêtres des véhicules pour ouvrir la voie.
L’explosion est arrivée peu de temps après que les commandants de la sécurité rivaux du Hamas et du Fatah se sont rencontrés pour essayer d’arranger la discussion sur la force de 3.000 hommes déployés au début de la semaine par le gouvernement dirigé par le Hamas.
La réunion aspirait aussi à réprimer la colère de Fatah au défi à son mécanisme de sécurité posé par la nouvelle force de sécurité de Hamas.
Les rapports tendus entre le parti dirigeant du Hamas et le Fatah ont grandi pendant la semaine passée, culminant vendredi avec la confiscation sur un porte-parole du Hamas de plus de 500,000 euros (639,000 $) à son entrée dans la Bande de Gaza.
Dans le dernier incident d’une série de heurts entre le Fatah et le Hamas, au moins quatre personnes ont été blessées dans un échange de coups de feu entre la nouvelle police du Hamas et la sécurité Fatah.
À la réunion de samedi, le Hamas a consenti à garder ses hommes armés loin du quartier général de la sécurité palestinien pour éviter la friction avec les forces loyales envers Abbas, a dit un officiel de sécurité sous condition d’anonymat. Les officiels du Hamas n’étaient pas immédiatement disponibles pour un commentaire.
La réunion a été suivie par le Ministre de l’Intérieur Sayed Siyam du Hamas et Rashid Abu Shbak, le commandant de la Bande de Gaza des forces de sécurité loyales envers Abbas, [qui vient d’être visé par un attentat].
Abu Shbak avait renouvelé l’offre d’Abbas d’intégrer les hommes armés du Hamas dans les forces de sécurité et de les amener sous son commandement. Les participants n’ont pas dit comment le Hamas a répondu cette offre.
Abbas ordonne une enquête dans le transfert d’argent liquide du Hamas
Mahmoud Abbas a ordonné une enquête criminelle vendredi, après que les autorités frontalières Palestiniennes ont confisqué plus de 500,000 euros sur le Porte-parole du Hamas Sami Abu Zuhri à la frontière de Rafah de la Bande de Gaza avec l’Egypte.
Selon le porte-parole Hamas du gouvernement Razi Hamad, l’argent était destiné à servir pour soulager les Palestiniens et les prisonniers.
La somme d’argent confisquée est évaluée excédant 500,000 euros, cependant aucun rapport officiel n’a spécifié la somme exacte.
Les hommes armés du Hamas se sont immédiatement précipités au terminal Rafah, qui est sous la garde des hommes du Président palestinien Mahmoud Abbas, soulevant les craintes de nouveaux heurts entre les forces rivales.
Julio De La Guardia, un porte-parole d’un contingent de l’Union européenne qui contrôle le carrefour, a dit que les voyageurs traversant à Rafah doivent déclarer toutes les sommes plus de 2,000 $ et expliquer leur origine.
"Il [Abu Zuhri] n’a pas déclaré cet argent, il a essayé de le faire passer en fraude," a dit Julio De La Guardia.
Une source de sécurité palestinienne a dit qu’Abu Zuhri a, au commencement, refusé de quitter le terminal sans l’argent, qui a été confisqué par les agents palestiniens de la douane. Cependant, un court moment plus tard, il a quitté le terminal sans l’argent, accompagné par les hommes armés du Hamas.
Les officiels ont dit qu’Abu Zuhri était de retour du Qatar, dont le gouvernement a promis de donner à l’Autorité Palestinienne 50 millions de $, mais qui a été barré sur ce chemin par les sanctions économiques Occidentales contre le Hamas.
En faisant face à un financement et un blocus bancaire dirigé par les Etats-Unis, l’Autorité Palestinienne dirigée par le Hamas a été incapable de payer des salaires aux 165.000 employés du gouvernement.
Haniyeh dit qu’il pourrait augmenter la force de sécurité Hamas
Le Premier ministre de l’Autorité Palestinienne Ismail Haniyeh a juré vendredi de ne pas licencier la nouvelle force de sécurité dirigée par le Hamas et a dit qu’il est prêt à augmenter sa taille au mépris du Président Mahmoud Abbas.
"Nous n’avons pas l’intention de faire un pas en arrière. La force restera et sera intégrée dans la police. Leur tâche est de protéger la sécurité interne et s’il y a un besoin d’augmenter son nombre, nous le ferons," a dit Haniyeh des fidèles dans une mosquée dans la ville de Gaza.
Haniyeh a dit que la formation de la force dirigée par le Hamas a été acceptée par Abbas, une affirmation démentie par les assistants d’Abbas.
Haniyeh a aussi juré que le Hamas, dont la chartre appelle à la destruction d’Israël, ne ramollirait pas sa position comme cela est exigé par les dirigeants Occidentaux et de l’état Juifs. "Nous ne prendrons pas de mesures dans la direction de la reconnaissance de la légitimité de l’occupation sur la terre palestinienne," a-t-il dit.
Après la tension naissante entre les deux factions, la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis Condoleezza Rice jeudi a dit que les forces de sécurité palestiniennes rivales se mesurant dans la Bande de Gaza montrent "une situation très dangereuse" auquelle les dirigeants Palestiniens vont devoir se confronter.
"La direction palestinienne a une obligation de la contrôler," a dit la Secrétaire d’État Condoleezza Rice après la réunion avec le Prince Ministre des Affaires Etrangères Saoudien Saud Al-Faisal.
"Nous n’abandonnerons pas évidemment le Président Abbas, qui nous croyons a la confiance des Palestiniens et doit être capable d’exercer ses responsabilités comme président du pays," a conclut la Secrétaire d’État Condoleezza Rice.