Dans le temps même où Arafat continue de lancer à sa population ses appels à la haine d’Israël, dans le temps même où Israël est chaque jour menacé par le terrorisme palestinien qui le plonge dans le comble de l’horreur, dans le temps même où la preuve est faite que ni Arafat ni Mahmoud Abbas n’ont agi pour arrêter les attentats, quand Israël n’a donc que trop de raisons de vouloir expulser un grand coupable de crimes contre l’humanité, nos autorités, à commencer par la plus haute, n’ont rien trouvé de mieux que d’afficher un légalisme aussi faux, aussi dépourvu de sens moral, que dans leur soutien à Saddam Hussein. Elles ont volé au secours d’Arafat, " le représentant légitime de l’Autorité palestinienne ", disent-elles.
C’est plus que de la naïveté, plus que du cynisme ; c’est de la complicité active.
Pour les Français qui ont gardé le sens de l’honneur, la France a manqué une occasion d’exprimer un minimum de compréhension pour les positions d’Israël et de se désolidariser de l’ignoble concert des nations.?