Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a estimé, mercredi dans un communiqué, que la France devait refuser de participer à la conférence "Durban II" de l’ONU contre le racisme fin avril à Genève, qui sera selon lui "une mascarade".
M. Delanoë relève notamment, dans un communiqué, que "le bureau du Comité préparatoire de cet événement, présidé par la Libye, et dont l’Iran est le vice-président, a rédigé un projet de +déclaration finale+ dans lequel la lutte contre le terrorisme et la critique des religions sont présentées comme autant de formes du racisme".
"L’Etat d’Israël y est accusé d’être par essence raciste. En revanche, il n’est jamais fait mention du Darfour ou du Zimbabwe, par exemple", souligne également le maire de Paris.
"Notre pays compromettrait ses valeurs et sa devise en participant à cette mascarade", affirme-t-il souhaitant que "la France, à l’instar d’autres grandes nations démocratiques, refuse de siéger dans cette conférence et de contribuer à sa préparation".
L’Italie a annoncé vendredi qu’elle n’y participerait pas. Les Etats-Unis, Israël et le Canada ont aussi annoncé leur boycott.
La France, pour sa part, a estimé par la voix du quai d’Orsay qu’il "est important d’être dans le processus de préparation" de la conférence et plaidé pour une position commune de l’UE sur la question de la participation.
La conférence doit assurer le suivi de celle de 2001 dans la ville sud-africaine de Durban, qui s’était terminée dans la confusion, certains participants lui reprochant une connotation antisémite.
Pour Bertrand Delanoë, la France doit refuser de participer à la conférence Durban II
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a estimé, mercredi dans un communiqué, que la France devait refuser de participer à la « Conférence mondiale contre le racisme », surnommée "Durban II", qui sera selon lui "une mascarade".
Du 20 au 24 avril doit se tenir, à Genève, la « Conférence mondiale contre le racisme », sous l’égide de l’ONU..
M. Delanoë relève notamment, dans un communiqué que "le bureau du Comité préparatoire de cet événement, présidé par la Libye, et dont l’Iran est le vice-président, a rédigé un projet de « déclaration finale » dans lequel la lutte contre le terrorisme et la critique des religions sont présentées comme autant de formes du racisme. L’Etat d’Israël y est accusé d’être par essence raciste. En revanche, il n’est jamais fait mention, dans ce texte, du Darfour ou du Zimbabwe, par exemple".
"Notre pays compromettrait ses valeurs et sa devise en participant à cette mascarade", affirme-t-il souhaitant que "la France, à l’instar d’autres grandes nations démocratiques, refuse de siéger dans cette conférence et de contribuer à sa préparation".
"Cautionner cette imposture serait une faute. Ce serait approuver une démarche associant cynisme et intolérance, et légitimant le racisme au nom de l’antiracisme." a conclut le Maire de Paris.
L’Italie a annoncé vendredi qu’elle n’y participerait pas. Les Etats-Unis, Israël et le Canada ont aussi annoncé leur boycott.
Pour rappel, la Conférence de Durban « contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance apparentée » qui avait eu lieu à l’été 2001 en Afrique du Sud s’était transformée en forum anti-israélien, et même antisémite. Au bout de 8 jours, les Etats-Unis et Israël avaient quitté la table après le dépôt d’un projet de résolution, finalement non validé, assimilant le sionisme à l’apartheid et au racisme.