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Olmert : Le Mont du Temple n’est pas négociable
le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 29 novembre 2007

La souveraineté israélienne sur le Mont du Temple n’est pas un sujet de discussions, a souligné le Premier ministre Ehoud Olmert mercredi 28 novembre, un jour après que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé que Jérusalem Est comme capitale d’un futur Etat palestinien était la clé d’un accord de paix.

Ce qui s’est passé à Annapolis n’a pas de rapport avec la situation du Mont du Temple, a assuré Olmert, à l’issue de son entretien avec le président américain George W. Bush à la Maison Blanche, quelques heures avant son retour en Israël.

Bien qu’il ait affirmé a Annapolis mardi qu’un accord avec les Palestiniens pourrait être signé d’ici 2008, le Premier ministre a répété qu’aucun accord ne sera mis en application tant que les Palestiniens ne rempliront pas leurs engagements prévus par la Feuille de route - dont le démantèlement des organisations terroristes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Au lendemain de la conférence d’Annapolis, George W. Bush a réuni mercredi Ehoud Olmert et Mahmoud Abbas à la Maison Blanche. « J’apprécie l’engagement de ces dirigeants, qui travaillent dur pour parvenir à la paix », a déclaré Bush, assurant que « les Etats-Unis seront impliqués activement dans ce processus ». « Nous utiliserons notre pouvoir pour vous aider à prendre les décisions nécessaires pour établir un Etat palestinien qui vivra côte-à-côte en paix avec Israël. Hier, c’était une journée importante, et c’était un début encourageant », a-t-il jugé. Mais « quelle que soit l’importance d’hier, ce n’était pas aussi important que demain et que les jours à venir. »

ISRAEL - AUTORITE PALESTINIENNE

James Jones, nommé émissaire spécial des Etats-Unis pour la sécurité au Proche-Orient

La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a nommé officiellement mercredi 28 novembre un ancien commandant de l’OTAN en Europe, le général James Jones, comme émissaire spécial des Etats-Unis pour la sécurité au Proche-Orient. Le porte-parole du Département d’Etat, Sean McComarck, a expliqué que l’émissaire aurait notamment pour mission de superviser le développement des services de sécurité palestiniens et leurs relations avec leurs homologues israéliens. (AP)

Livni : cessez de me traiter comme un paria

« Cessez de me traiter comme un paria », aurait demandé la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni aux délégués arabes à la conférence d’Annapolis le 27 novembre, selon le Washington Post. « Pourquoi personne ne souhaite me serrer la main ? », aurait-elle questionné. « Pourquoi personne ne veut être vu en ma compagnie ? »
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frans Timmermans, a rapporté au journal que les délégués arabes « l’ont fuie comme la peste ».
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saud al-Faisal, avait prévenu à la veille de la conférence qu’il ne serrerait la main d’aucun dirigeant israélien, se refusant à ces gestes « théâtraux ».

Livni, qui espérait s’entretenir avec une quinzaine de représentants de pays arabes et musulmans n’ayant pas de relations diplomatiques avec Israël, n’est finalement parvenue à discuter qu’avec son homologue jordanien, Salaheddin al-Bashir, mercredi à Washington. La Jordanie entretient des relations diplomatiques avec Israël.


60 ans après le vote des Nations unies, les relations d’Israël avec le monde ont changé

Il y a 60 ans, le 29 novembre 1947, le vote qui recommandait la fin du mandat britannique en Palestine et la partition de la terre en deux Etats indépendants, un arabe, un juif, a été approuvé par l’Assemblée générale par 33 voix contre 13 et 10 abstentions, créant un dernier élan pour la création de l’Etat d’Israël.

Parmi les pays ayant voté contre la résolution, certains sont toujours en désaccord avec Israël : l’Afghanistan, la Syrie, l’Iran, l’Irak, le Liban, le Pakistan, l’Arabie Saoudite et le Yémen. Mais d’autres ont depuis développé des relations avec l’Etat hébreu : Cuba, l’Egypte, l’Inde, la Turquie et la Grèce.

Les quatre derniers pays cités ont des ambassades en Israël, et des rencontres diplomatiques ont eu lieu en 2005 entre Israël et le Pakistan.

Les 10 pays qui se sont abstenus en 1947 - l’Argentine, le Chili, la Chine, la Colombie, El Salvador, l’Ethiopie, Honduras, le Mexique, la Yougoslavie et la Grande-Bretagne - ont aujourd’hui des ambassades en Israël.

Le parti travailliste souhaite rester au sein de la coalition, malgré la promesse de Barak

La promesse du ministre de la Défense Ehoud Barak de quitter la coalition du Premier ministre Ehoud Olmert à la publication - attendue dans un mois - du rapport définitif de la commission Winograd sur les dysfonctionnements de la seconde guerre du Liban semble plus que jamais loin d’être tenue, alors que Barak s’est déclaré satisfait mercredi 28 novembre du processus de paix entamé à Annapolis.

La plupart des ses alliés au sein du parti travailliste exhortent le ministre de la Défense à ne pas quitter le gouvernement et à participer au processus diplomatique en cours. Selon eux, la priorité des membres du parti est aujourd’hui que la formation reste membre du gouvernement et non que Barak tienne sa promesse électorale.

« La base du parti ne souhaite pas quitter ce gouvernement, un point c’est tout », a affirmé le ministre des Affaires sociales Itzhak Herzog. Quand [le rapport de la commission] Winograd paraîtra, nous le lierons et examinerons la situation, mais ce serait une erreur de faire tomber ce gouvernement. Il nous faudra regarder le président Bush droit dans les yeux et lui dire que le processus entamé est très sympathique mais que nous devons le retarder d’un an."

En outre, les partis Shas et Israël Beitenou ont immédiatement affirmé après le discours d’Olmert à Annapolis qu’ils ne quitteraient pas le gouvernement, la question de la division de Jérusalem n’étant pas été abordée.


Youli Tamir sous pression

Des centaines d’enseignants ont marché jeudi 29 novembre depuis les bureaux du gouvernement à Tel-Aviv jusqu’au quartier général de l’Organisation des enseignants du secondaire, en signe de soutien au chef de l’organisation, Ran Erez, alors que la grève entre dans son 44e jour.

Mercredi, 40 députés ont signé une pétition appelant le Premier ministre Ehoud Olmert à remplacer la ministre de l’Education Youli Tamir, jugée incompétente à régler la crise de l’éducation. A l’initiative de la pétition, les parlementaires Gideon Saar (Likoud) et Ronit Tirosh (Kadima).

Mercredi, le ministère de l’Education a en outre révélé les premiers résultats du programme PISA de l’OCDE, qui mesure les performances des systèmes éducatifs des pays membres. Ce programme teste les capacités de réflexion des élèves de 15 ans, leurs aptitudes en mathématiques, en lecture et en sciences. Israël n’arrive qu’en 39e position sur 57 pays étudiés, soit une perte de six places dans ce classement par rapport 2002.


Gaza : 4 membres du Hamas tués dans deux frappes aériennes de Tsahal

Deux frappes aériennes de Tsahal près de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza ont tué quatre membres du Hamas dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 novembre.

Tsahal a précisé que la première attaque visait un groupe d’hommes armés et en tenues de combat se déplaçant près de la frontière avec Israël. La seconde attaque visait deux hommes qui tentaient de poser un engin explosif près de la barrière de sécurité.

Mercredi, une frappe aérienne de Tsahal sur une base du Hamas a tué deux membres du mouvement islamique après que des terroristes palestiniens ont tiré une vingtaine d’obus de mortier et deux roquettes sur le Néguev occidental. Un des missiles a endommagé un poulailler, mais aucun blessé n’a été rapporté. (AP)


Un soldat de Tsahal grièvement blessé lors d’un entraînement

Un soldat de la division blindée de Tsahal a été grièvement blessé dans la nuit de mercredi 28 à jeudi 29 novembre lors d’un entraînement à la base Shizafon. Alors qu’il effectuait des exercices de routine, sa tête s’est retrouvée coincée entre le canon et la tourelle, apparemment à cause d’une déficience technique.

Une équipe médicale a évacué le soldat par hélicoptère vers l’hôpital Soroka de Beersheva, après lui avoir prodigué les premiers soins.


Mahmoud Abbas arrive à Tunis

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est arrivé jeudi matin 29 novembre à Tunis après avoir participé à la conférence d’Annapolis sur la paix au Proche-Orient.

Le dirigeant palestinien doit rencontrer dans l’après-midi le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Il est prévu aussi qu’il assiste à un meeting populaire organisé à Tunis à l’occasion de la journée de solidarité avec le peuple palestinien.

Dans la soirée, Abbas doit rencontrer un important membre du Fatah, Farouk Kadoumi, qui réside à Tunis et est opposé depuis Oslo au processus de paix avec Israël. (AP)

Le Vatican affirme le droit au retour des réfugiés palestiniens

Un responsable du Vatican a déclaré mercredi 28 novembre que les réfugiés palestiniens ont le droit de rentrer chez eux et souhaité que les pourparlers de paix israélo-palestiniens règlent cette question.

« C’est mon espoir que toutes les parties du problème soient prises en considération, comme celle des réfugiés palestiniens, qui comme tous les autres réfugiés ont le droit de revenir dans leur terre d’origine », a déclaré le cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, lors d’une conférence de presse.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mark Régev a précisé qu’Israël ne concevait le retour des réfugiés palestiniens qu’à l’intérieur des frontières d’un futur Etat palestinien. « Israël croit aussi que les réfugiés palestiniens doivent avoir le droit de retour dans leur patrie, qui est l’Etat palestinien qui sera établi dans le cadre des négociations », a-t-il expliqué l’Associated Press à Washington. (AP)

Ahmadinejad : Israël ne survivra pas

Au lendemain de la conférence d’Annapolis sur le Proche-Orient à laquelle Téhéran ne participait pas, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mercredi qu’Israël était voué à « l’effondrement » et que la conférence d’Annapolis sur la paix au Proche-Orient était « un échec ».

« Il est impossible que le régime sioniste survive. L’effondrement est dans la nature de ce régime parce qu’il a été créé sur l’agression, le mensonge, l’oppression et le crime », a-t-il affirmé après une réunion de son cabinet, selon la télévision publique iranienne.

« Bientôt, même les personnes les plus ignares en politique comprendront que cette conférence était un échec dès le début », a-t-il dit, selon l’agence officielle IRNA.

Faisant référence aux pays arabes qui ont participé à la conférence d’Annapolis, il a affirmé : « Nous sommes déçus du fait que certains individus soient victimes du sinistre régime sioniste. Ils se trompent s’ils pensent que ce sommet leur apportera quelque chose ». La Syrie a participé au sommet, ce qui a mécontenté Téhéran, proche allié de Damas. (AP)

France

Sarkozy : Villiers-le-Bel, « tout à voir avec la voyoucratie »

Le président Nicolas Sarkozy a estimé jeudi 29 novembre que « ce qui s’est passé à Villiers-le-Bel » (Val d’Oise), qui a connu deux nuits de violences urbaines, « n’a rien à voir avec une crise sociale. Ca a tout à voir avec la voyoucratie ».

« La réponse aux émeutiers, ce n’est pas plus d’argent sur le dos des contribuables, c’est l’arrestation des émeutiers », a lancé le chef de l’Etat devant 2 000 policiers et gendarmes réunis à La Défense.

« La situation des banlieues est un enjeu majeur pour notre pays », a toutefois reconnu Sarkozy, qui a rappelé que le plan Banlieues préparé par Christine Boutin et Fadela Amara serait présenté fin janvier. « On va donner plus à ceux qui veulent s’en sortir honnêtement », a-t-il promis. Mais « on va également donner plus à ceux qui ne veulent pas », a-t-il ironisé.

Dans un discours musclé au cours duquel il a évoqué les « bandes d’enragés », Nicolas Sarkozy a aussi appelé les forces de l’ordre à ne « lésiner sur aucun moyen » pour retrouver les auteurs de tirs contre la police. « Je souhaite (...) des sanctions à la hauteur de ce qu’ils ont fait », a demandé le président, qui s’exprimait notamment devant la ministre de la Justice Rachida Dati. (AP)


Dérapage d’un ministre algérien : Paris cherche à « clarifier la position algérienne »

Les autorités françaises s’efforçaient jeudi 29 novembre de « clarifier la position algérienne » à la suite de la publication des propos du ministre algérien des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, accusant le président Nicolas Sarkozy, attendu la semaine prochaine à Alger, d’obéir aux orientations du « lobby juif ».

Mercredi, dans une déclaration à l’agence officielle APS, Mohamed Chérif Abbas, a exprimé son « étonnement » et son « mécontentement » suite à l’interprétation qui a été faite de ses propos par « certains journaux ». Le ministre algérien faisait allusion aux commentaires du Figaro, qui a parlé à son égard d’« insinuations antisémites ».

« Compte tenu de l’émotion légitime suscitée par ces propos, nous cherchons à clarifier la position algérienne », a indiqué jeudi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andreani.

Sarkozy doit effectuer du 3 au 5 décembre une visite officielle en Algérie, la deuxième dans ce pays depuis sa prise de fonctions, après un premier déplacement en juillet. (AP)

PROCHE-ORIENT

Liban : L’enquête de l’ONU sur l’assassinat de Rafic Hariri progresse

Le principal responsable de l’enquête des Nations unies sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri a fait état de plusieurs avancées mercredi 28 novembre, déclarant que de nouveaux individus ont été ajoutés au dossier et que l’attentat à la bombe aurait pu être perpétré par deux équipes ou plus.

Le procureur belge Serge Brammertz n’a identifié personne, mais a fait état dans son rapport final au Conseil de sécurité de nouvelles « personnes » et de nouvelles pistes découvertes au cours des quatre derniers mois.

Selon Brammertz, la commission d’enquête indépendante internationale se « prépare activement » à remettre ses conclusions au tribunal international chargé de juger les assassins de Rafic Hariri.

Le prédécesseur de Brammertz, l’Allemand Detlev Mehlis, avait pointé les services syriens et libanais du doigt dans l’attentat contre Hariri, le 14 février 2005 à Beyrouth, mais le nouvel enquêteur n’a pas réitéré ces soupçons. (AP)

INTERNATIONAL

Pakistan : Pervez Musharraf se succède à lui-même

Huit ans après le coup d’Etat qui l’a amené au pouvoir et après avoir quitté la veille son poste de chef des armées, Pervez Musharraf a prêté serment jeudi 29 novembre pour un nouveau mandat présidentiel de cinq ans, cette fois purement civil, l’une des exigences formulées de l’opposition.

Dans son discours d’investiture, Musharraf a qualifié son accession au pouvoir « de pierre angulaire de la transition du Pakistan vers la démocratie ». Il a réaffirmé que les élections législatives auraient lieu le 8 janvier « quoi qu’il arrive », et a salué le retour de ses adversaires en exil, les anciens Premiers ministres Benazir Bhutto et Nawaz Sharif.

A Lahore, dans l’est du pays, au moment même où Musharraf prêtait serment, de violents affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants protestant contre son investiture. (AP)

Soudan : une institutrice britannique arrêtée pour avoir baptisé un ours en peluche Mahomet

Le procès de l’institutrice britannique interpellée à Khartoum pour avoir autorisé ses élèves à nommer un ours en peluche Mahomet a commencé jeudi 29 novembre. Elle est accusée d’incitation à la haine religieuse, un chef passible de 40 coups de fouet, d’une peine de prison et d’une amende.

Gillian Gibbons, 54 ans, avait été interpellée dimanche après que des parents d’élèves se sont plaints, l’accusant d’avoir insulté l’islam en donnant à un ours en peluche le prénom de son prophète, Mahomet.

L’établissement privé anglophone où elle travaillait, l’Unity High School de Khartoum, a assuré qu’elle n’avait jamais voulu insulter l’islam et présenté des excuses aux musulmans qui auraient été offensés.

Selon les responsables de l’école, l’institutrice avait demandé à ses élèves de choisir le nom d’un ours en peluche dans le cadre d’une leçon sur les animaux et en septembre ils avaient voté pour Mahomet.

L’Unity High School, qui va de l’école primaire au lycée, a été fondée par des organisations chrétiennes, mais 90% des élèves sont de confession musulmane, pour la plupart issus de familles soudanaises aisées. (AP)

Les équipes de négociateurs des deux parties doivent poursuivre les discussions le 12 décembre. Par ailleurs, Olmert et Abbas continueront à se rencontrer comme ils le font depuis le début de l’année.



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