Mes propos sur, quelque sujet que ce soit, n’ont jamais été alarmants ou alarmistes. D’abord, parce que la gravité supposée n’était pas si évidente, que l’émotion, ennemie confirmée du raisonnement, transpirait à chaque mot et que, dans ces conditions, mieux valait s’abstenir que d’apporter sa caution à l’exaltation passionnelle. Mais ce qui se passe à Aix en Provence n’a plus rien à voir avec la sensibilité. Nous sommes interpellés par des faits qui relèvent d’une telle gravité, que le moment est venu pour la Communauté juive de se poser de nouvelles et ultimes questions, préalables incontournables à des prises décision, peut être, radicales, en tout cas, nouvelles, originales et lourdes de conséquences désormais.