Il se passe en Syrie ce que l’Europe ne tolère pas en Libye. C’est ainsi. Chaque pays a dans sa besace le poids d’une balance diplomatique. Or cette balance n’est jamais juste. Ce qui n’est pas avoué, concernant le pouvoir libyen, est que l’ensemble des puissances ne veulent plus du colonel Kadhafi. On ne reviendra pas sur la légèreté qui a présidé à cette décision. Ni sur la façon dont ont été amenés des émissaires rebelles jusqu’à l’Élysée.