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La « Palestine » court se plaindre à l’ONU d’un Israël qualifié « d’État voyou », l’accusant de « crimes de guerre »
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 5 décembre 2012

Avant le vote de l’assemblée générale des Nations unies faisant de « la Palestine », qui n’a pourtant ni gouvernement légitime, ni frontières reconnues, un État observateur non membre Mahmoud Abbas qui joue le rôle de président de l’Autorité palestinienne avait promis qu’au lendemain d’une telle reconnaissance il reprendrait le chemin des négociations avec Israël. Paroles verbales, bien entendu. En revanche le représentant palestinien à l’ONU y est allé de sa plume et dénonce « les crimes de guerre » - il parle de constructions- d’un Israël qualifié « d’État voyou ».

Sans surprise...

Personne ne s’étonnera de la tournure des événements. Loin de reprendre le chemin de la table des négociations comme ils s’étaient engagés à le faire au lendemain du vote de l’Assemblée générale des Nations unies accordant à « la Palestine » le statut d’État observateur non membre, les Palestiniens ouvrent le bal des plaintes adressées à l’ONU.

Un État voyou hostile et arrogant qui viole le droit international : les Palestiniens se tendent un miroir

Dans une lettre adressée au Secrétaire général Ban Ki-moon et au Conseil de Sécurité, le représentant palestinien Ryiad Mansour accuse l’État hébreu de se comporter « d’une manière hostile et arrogante, avec des manières de voyou, contrevenant à tous les principes et les règles du droit international et qui réagit avec mépris devant la volonté exprimée par la communauté internationale ». Il fait là référence à la décision israélienne de reprendre des constructions entre Jérusalem et Maale Adumim. Etant fidèle au principe du miroir tendu, ces qualificatifs s’appliquant au nouvel « État ».

Il ajoute : « un message clair doit être envoyé à Israël lui intimant de cesser toutes ses politiques illégales faute de quoi il sera tenu pour responsable et devra subir les conséquences de ses violations et de son obstruction aux efforts de paix ».

Ce qui vaut son pesant de votes dès lors que l’on sait que la démarche de l’Autorité palestinienne auprès de l’ONU viole les accords signés par celle-ci avec Israël.

Il convient également de faire quelques rappels. Cet « État observateur non membre » est géré en partie par l’Autorité palestinienne, avec, à sa tête, un Mahmoud Abbas qui n’a pas été reconduit légalement dans ses fonctions puisque des élections dues ont été repoussées plusieurs fois. Élections dont on ne parle même plus. Cet « État » au mieux bicéphale étant géré dans la Bande de Gaza par l’organisation terroriste du Hamas. Les deux parties ne parvenant guère à s’entendre en dépit de nombreux effets d’annonce...

Et, bien évidemment, mis à part la Bande de Gaza, cet « État » n’a gère de frontières définies de quelque sorte que ce soit.

Quant au non respect du droit international, la construction de logements dans des territoires disputés n’y contrevient nullement. Ce que démontre à l’envie dans ces colonnes le Professeur Ruzié

Et on ne parlera pas ici des violations des droits de l’homme, au sens le plus large, dont sont coutumiers en interne Autorité palestinienne et Hamas...



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