Après la disparition du tueur de Toulouse, une leçon s’impose, en vue d’éviter une répétition de ce genre de drame : il faut cesser de diaboliser Israël.
Car il ne faut pas oublier que Mohamed Mehra prétendait « venger les enfants palestiniens »......
Qui lui a mis cela dans le crâne ?
Il n’y a pas que les leaders politiques de différents bords, qui ne manquent aucune occasion de pointer du doigt Israël .
Il y a, également - mais on ne le souligne pas assez en dehors des milieux favorables à Israël - les déclarations officielles de dirigeants de l’Autorité (sic) palestinienne, les émissions haineuses de la télévision palestinienne et les articles de presse dans les Territoires.
Les déclarations faites par tel ou tel responsable palestinien réfutant la justification de Mohamed Merah ne suffisent pas à écarter les dégâts provoqués par de multiples accusations mensongères précédemment lancées (n’a-t-on pas évoqué à certains moments le « génocide » du peuple palestinien ?).
Mais ce qu’on ne relève, généralement pas, en dehors des milieux juifs ou israéliens, ce sont les « dérapages » d’officiels ou surtout des médias.
La « gaffe » monumentale de Catherine Ashton, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dont la compassion est allée à la fois aux petites victimes de Toulouse ainsi qu’aux enfants de Gaza en est une illustration éclatante.
Mais qui écoute ce que dit cette femme ?
En revanche, certaines émissions de télévision font incontestablement des ravages.
Nous nous bornerons au seul exemple de ces deux minutes de reportage de France 2, en septembre 2000, qui contribuèrent à l’embrasement de la seconde intifada, en accusant l’armée israélienne d’avoir tué un petit palestinien et blessé son père.
Or, manifestement, le reporter/cinéaste (palestinien de surcroît) ne pouvait manifestement pas proférer une telle affirmation, alors qu’il était seul sur le terrain. Il ne pouvait évidemment pas voir d’où venaient les tirs mortels, ayant l’oeil rivé sur le viseur de sa caméra.
France 2 n’a jamais été en mesure d’étayer les dires de ses collaborateurs et il est évident qu’il était totalement impossible pour quelqu’un d’extérieur au reportage, en dehors de responsables israéliens, qui mirent du temps pour réagir, de contredire cette accusation, si ce n’est, comme nous l’avons déjà fait précédemment, ici même, et encore aujourd’hui, en soulignant qu’une seule personne ne pouvait, en même temps, filmer la scène et détecter l’origine des tirs mortels.
On devrait se rappeler que, malgré de nombreuses demandes, France 2 à toujours refusé de fournir, de son plein gré, le reste du reportage et, malheureusement, la Cour de cassation française vient de décider que la justice ne pouvait légalement pas l’y contraindre.
Voilà un bel (ou plutôt triste) exemple de « déni de justice ».
Certes, ces dernières heures, les journalistes n’avaient guère le temps de commenter les dires du tueur.
Mais, il y a quelques jours, encore, ils n’avaient aucune hésitation, alors qu’ils disposaient de plus de temps, pour ne pas replacer, dans leur contexte les frappes aériennes de Tsahal.
Tout le monde aurait du se voir rappeler que ces frappes, susceptibles de provoquer des dégâts collatéraux dans la population civile palestinienne ( y compris en touchant des enfants) n’étaient qu’une réplique aux tirs de roquettes sur le territoire israélien .
Comment peut on prétendre à la bonne foi lorsqu’on met sur le même plan (comme l’a fait Catherine Ashton) un massacre d’enfants et des conséquences inévitables d’opérations militaires de légitime défense ?
Il ne suffit pas de condamner, comme le fait la France, par exemple, les tirs de roquettes et les frappes aériennes israéliennes, sans tenir compte de la chronologie de ces faits et sans condamner l’installation des rampes de lancement dans des zones habitées.
D’une manière générale, s’agissant du conflit israélo-arabe (nous persistons à penser qu’une volonté du monde arabo-musulman de parvenir à la paix avec Israël permettrait de régler le conflit israélo-palestinien, car il dispose de moyens de pression (financiers et autres à cette fin), on a tendance à abuser de la liberté d’expression pour critiquer systématiquement Israël.
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La défense de la vérité et surtout la protection des vies humaines méritent autant de respect.