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Fausse conception européenne du conflit israélo-palestinien
Professeur Efraïm Karsh* - Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC
Article mis en ligne le 18 juillet 2005

L’an prochain, la Finlande prendra la tête de la présidence tournante de l’Union Européenn, faisant du ministre des Affaires Etrangères finlandais Erkki Tuomioja un responsable de la politique de l’organisation au Moyen-Orient.

  • Les opinions de Tuomioja sont représentatives d’un courant souterrain plus profond de la critique européenne contemporaine d’Israël, faite d’une combinaison d’ignorance des faits, et de fausses conceptions sur le conflit arabo-israélien, avec une animosité latente née de l’héritage millénaire d’antisémitisme du continent.
  • Il n’y a pas de « mur » entre Israël et la rive occidentale, mais plutôt une barrière de sécurité non différente de celle existant le long de la frontière russo-finlandaise. La barrière de sécurité augmente réellement les chances de succès de la « carte routière » puisqu’elle prévoit la fin du terrorisme palestinien comme un prérequis pour progresser vers la paix.
  • L’invasion panarabe de l’Etat d’Israël nouvellement proclamé en 1948 avait beaucoup moins pour objet de gagner l’indépendance de la population palestinienne indigène que la volonté des régimes arabes d’un agrandissement territorial. Le roi Abdullah de Transjordanie voulait incorporer des parties substantielles de la Palestine mandataire ; l’Egypte voulait s’emparer du sud de la Palestine. Ni l’Egypte, ni la Jordanie n’ont autorisé l’autodétermination dans les zones de la Palestine qu’elles ont occupées.
  • Les islamistes fulminent contre l’Etat juif d’Israël non pas par souci d’un droit palestinien à une autodétermination nationale mais comme part d’une guerre sainte pour empêcher la perte d’une partie du « domaine de l’Islam ».
  • La guerre de l’islam pour la maîtrise du monde est une quête traditionnelle, vénérable en effet, et elle est loin d’être achevée. Dans ce grand dessein, la lutte entre Israël et les Palestiniens n’est qu’un élément isolé, et dont la supposée centralité est de loin davantage une menace aux yeux des Occidentaux que des Musulmans.
  • L’analogie entre le sionisme et le nazisme n’a jamais passé le moindre test historique de base. Combien d’Allemands ont-ils été assassinés par des démocides à la bombe juifs dans des cafés de Berlin dans les années 1940 ? Combien de Palestiniens ont-ils été entassés comme du bétail dans des trains et transportés dans des camps de la mort où ils furent systématiquement exterminés dans des chambres à gaz ? Aucun.

Dans un Entretien au magazine finnois « Suomen Kuvalehti » [SK] du 3 juin 2005, le ministre des Affaires Etrangères Erkki Tuomioja donna son pronostic sur le processus de paix au Moyen-Orient, fondé sur une visite en Israël et dans les territoires palestiniens en avril dernier.

L’interview est importante pour deux raisons principales.

L’an prochain, la Finlande prendra la tête de la présidence tournante de l’UE, faisant du ministre des Affaires Etrangères finlandais Erkki Tuomioja un responsable de la politique de l’organisation au Moyen-Orient, à un moment clé de l’histoire de la région. De plus, les opinions de Tuomioja sont représentatives d’un courant souterrain plus profond de la critique européenne contemporaine d’Israël, faite d’une combinaison d’ignorance des faits, et de fausses conceptions sur le conflit arabo-israélien, avec une animosité latente née de l’héritage millénaire d’antisémitisme du continent.

Dans un Entretien antérieur à [SK] en août 2001, Tuomioja dénonçait les tentatives d’Israël de protéger ses citoyens du terrorisme lancé par l’Autorité Palestinienne d’Arafat en septembre 2000, comparant les mesures de défense d’Israël à la persécution nazie de la communauté juive européenne. « Il est parfaitement scandaleux que certains exécutent le même type de politique envers les Palestiniens dont ils furent eux-mêmes victimes dans les années 1930 ».

Dans sa plus récente interview, Tuomioja ignore tout à la fois que la guerre de terrorisme palestinien a été lancée peu après que l’AP se soit vue offrir un Etat indépendant sur la plus grande part de la rive occidentale et de Gaza avec sa capitale à Jérusalem, peignant un tableau falsifié et surréaliste du conflit.

Offrir une information erronée et trompeuse et ignorer des faits élémentaires

Entretien : « Les mois suivant la mort d’Arafat s’écoulèrent dans un atmosphère optimiste : les Palestiniens ont élu un nouveau président en janvier. Pourtant maintenant la situation est bloquée dans un lieu. Selon Tuomioja... Il y a à peu près autant des points de contrôle routiers qu’avant et tous les prisonniers politiques à qui on avait promis leur libération ne l’ont pas été... Il y a une large suspicion sur la volonté réelle d’Israël de s’en tenir au plan de paix. »

« Libération initiale de prisonniers : il n’y a pas de prisonniers politiques dans les prisons israéliennes. Tous les prisonniers palestiniens dont la libération est exigée par l’AP sont soit des terroristes condamnés, ou bien des suspects de terrorisme dans l’attente de leur procès. Ou encore les planificateurs et les auteurs d’autres actes de violence. Parmi eux, 500 ont été libérés le 21 février 2005, et 400 autres ont été libérés quatre mois plus tard, le 2 juin 2005. » Le transfert de villes sous la responsabilité de l’AP : Tous les points de contrôle militaires, les fermetures, et les couvre-feu ont été supprimés de Jéricho le 15 mars 2005, et de Tulkarem le 21 mars 2005, malgré la défaillance de l’AP à combattre le terrorisme comme le réclame la carte routière.

" Le retrait des blocs routiers pour faciliter le mouvement : En janvier 2004, il y avait 25 croisements sécurisés dans toute la rive occidentale. Les Forces de Défense d’Israël [Tsahal, ndt] ont retiré 13 de ces croisements, et 87 blocs routiers supplémentaires, laissant aujourd’hui 12 croisements sécurisés et 66 blocs routiers - en diminution de plus de 50 %. De plus, Israël a introduit des moyens technologiques avancés aux croisements pour des vérifications rapides et efficaces, et a aussi amélioré les conditions aux croisements, ajoutant des toits, des salles de soins, et des postes de boisson.

La barrière de sécurité d’Israël

Entretien : « Israël continue aussi la construction du mur et prévoit d’étendre des colonies. Tuomioja souligne que c’est complètement opposé au plan de paix, la soi-disant ’carte routière’, et rend impossible un Etat palestinien viable ».

Il n’existe pas d e « mur » entre Israël et la rive occidentale, mais plutôt une barrière de sécurité non différente de celle existant le long de la frontière russo-finlandaise. Moins de 3 % des 720 km de long prévus de la barrière anti-terroriste (soit simplement 20 kilomètres) seront construits en béton, conçus non seulement pour bloquer l’infiltration des terroristes, mais aussi pour les empêcher de tirer sur les véhicules israéliens roulant sur les principales autoroutes, le long de la « ligne verte » d’avant 1967. L’appellation impropre de « mur » a été introduite dans le discours international par la propagande palestinienne, de façon à délégitimer cette mesure anti-terroriste, en l’associant faussement avec des symboles négatifs comme le « Mur de Berlin ».

La seule raison de la barrière de sécurité est la réduction des attaques terroristes, que ce soit sous forme de véhicules bourrés d’explosifs, ou de tirs sur des véhicules israéliens, ou de démocides à la bombe cherchant à entrer en Israël dans l’intention d’assassiner des civils innocents.

La barrière de sécurité augmente réellement les chances de succès de la ’carte routière’ puisqu’elle prévoit la fin du terrorisme palestinien comme un prérequis pour progresser vers la paix. La barrière de sécurité a fait plus que tout autre facteur pour réduire ce terrorisme, avec un nombre de victimes israéliennes tombant de 75 % sur la période 3 ans, en grande partie grâce à la barrière.

« Rage » palestinienne

Entretien : « Tuomioja croit que, bien que par exemple, l’absolue pauvreté crée des conflits, elle comporte moins de signification dans la genèse du terrorisme que les humiliations, l’absence de pouvoir, et la rage. Celles-ci sont canalisées vers le soutien et la compréhension à l’égard de mouvements extrémistes et du fanatisme ».

Au cours des deux décennies d’occupation israélienne précédant les accords d’Oslo, quelques 400 Israéliens ont été assassinés ; depuis la conclusion de cet « accord » de paix, près de quatre fois plus ont perdu la vie dans des attaques terroristes. Si les « humiliations, l’absence de pouvoir, et la rage » étaient les causes du terrorisme, pourquoi celui-ci était-il clairsemé dans ces années de réelle occupation, pourquoi a-t-il augmenté énormément dans la perspective de la fin de l’occupation, et pourquoi a-t-il escaladé en une guerre ouverte avec les concessions les plus importantes jamais faites par Israël lors du sommet de camp David en juillet 2000 ?

La triste réponse est que pour Arafat et la direction de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), le processus d’Oslo a toujours été un moyen stratégique non pas vers une solution à deux Etats - Israël et un Etat palestinien, sur la rive occidentale et à Gaza - mais la substitution d’un Etat palestinien à la place de l’Etat d’Israël.

Depuis le moment de son arrivée à Gaza en juillet 1994, Arafat commença à construire une infrastructure terroriste à large échelle, en violation flagrante des accords d’Oslo. Arafat refusa de désarmer des groupes armés du Hamas et du jihad islamique comme requis par les accords d’Oslo, et il approuva tacitement le meurtre de centaines d’Israéliens par ces groupes. Il créa une armée palestinienne beaucoup plus nombreuse (la soi-disant force de police) qu’il n’était permis par les accords. Il reconstruisit le vieil appareil terroriste de l’OLP, surtout sous les auspices des Tanzim, le bras militaire du Fatah (la plus grande faction de l’organisation OLP). Il acquit frénétiquement des armes interdites avec les importantes sommes d’argent données à l’AP par la communauté internationale au bénéfice de la population palestinienne civile ; et finalement, il recourut à la violence de masse absolue, d’abord en septembre 1996, puis en septembre 2000 avec le lancement de sa guerre de terreur.

Cela s’accompagna d’un endoctrinement systématique des Palestiniens, et spécialement de la jeunesse, contre l’Etat juif d’Israël, les Juifs et le judaïsme - tout cela en violation flagrante de leurs obligations d’Oslo.

La guerre de l’Islam pour la maîtrise du monde.

Entretien : " Tuomioja ne souhaite pas être aussi emphatique que l’ancien ministre des Affaires Etrangères français Dominique de Villepin, qui a qualifié le conflit
du Moyen-Orient de « mère de tous les conflits dans le monde ». D’un autre côté, Villepin a mis le doigt dessus... « Bien sûr cela se reflète dans la sécurité des Finlandais aussi. Le terrorisme est un phénomène mondial. Tous les pays peuvent y être entraînés ».

La perception du conflit palestino-israélien comme la principale gâchette du terrorisme arabe et islamique est historiquement et conceptuellement mal fondée. La violence a été une part intégrale de la culture politique du Moyen-Orient bien avant la survenue du conflit arabo-israélien., et la force physique demeure aujourd’hui le principal, si ce n’est le seul, instrument du discours politique régional. De plus, les Etats arabes n’ont jamais vu un réel enjeu dans la « Libération de la Palestine ». bien que l’antisionisme ait été le principe au cœur de la solidarité panarabe depuis le milieu des années 1930 - il est plus facile, après tout, d’unir des gens par une haine commune que par une loyauté partagée - le panarabisme a presque toujours servi d’instrument pour obtenir les fins égoïstes de ceux qui les proclamaient.

Prenez par exemple l’invasion panarabe de l’Etat d’Israël nouvellement proclamé en 1948. L’invasion avait beaucoup moins pour objet de gagner l’indépendance de la population palestinienne indigène que la volonté des régimes arabes d’un agrandissement territorial. Le roi Abdullah de Transjordanie voulait incorporer des parties substantielles de la Palestine mandataire ; l’Egypte voulait s’emparer du sud de la Palestine. La Syrie et le Liban cherchaient à annexer la Galilée, alors que l’Irak voyait la guerre de 1948 comme une étape dans son ambition de longue date de placer la totalité du croissant fertile sous sa férule. Si l’Etat juif avait perdu la guerre, son territoire ne serait pas revenu aux Palestiniens mais aurait été divisé entre les forces d’invasion arabes.

Pendant les décennies suivant la guerre de1948, les États arabes ont manipulé la cause nationale palestinienne à leurs propres fins. Ni l’Égypte, ni la Jordanie n’ont autorisé l’autodétermination dans les zones de la Palestine qu’elles ont occupées pendant la guerre de 1948. Les réfugiés palestiniens ont été gardés dans des camps sordides pendant des décennies comme moyen pour fouetter Israël, et d’exalter les sentiments panarabes. « Les Palestiniens sont utiles aux Etats arabes tels qu’ils sont », dit le président égyptien Gamal Abdel Nasser à un journaliste occidental en 1956. « Nous veillerons toujours à ce qu’ils ne deviennent pas trop puissants. ». Jusqu’en 1974, Hafez al Assad de Syrie qualifia la Palestine d’être « non seulement une partie du foyer arabe, mais une partie élémentaire du sud de la Syrie ».

Le lien islamique avec le problème palestinien est encore plus ténu. Les islamistes fulminent contre l’Etat juif d’Israël non pas par souci d’un droit palestinien à une autodétermination nationale mais comme part d’une guerre sainte pour empêcher la perte d’une partie du « domaine de l’Islam ». Selon les termes de la charte du Hamas « La terre de Palestine a été un bien commun islamique (waqf) à travers les générations et jusqu’à la résurrection... Quand nos ennemis usurpent quelques territoires islamiques, le jihad devient un devoir liant tous les Musulmans ».

A cet égard, il n’y a pas de différence entre la Palestine et d’autres parties du monde conquises par les forces de l’Islam à travers l’histoire. Jusqu’à ce jour, des Arabes et beaucoup de Musulmans languissent sans retenue pour la restauration de l’islam en Espagne, et considèrent leur expulsion de ce pays en 1492 comme une injustice historique grave. Comme cela est illustré par l’immense soutien aux attaques du 11 septembre à travers les mondes arabe et islamique, cette vision n’est en aucune manière confinée à une frange désillusionnée et obscurantiste de l’Islam. La guerre de l’islam pour la maîtrise du monde est une quête traditionnelle, vénérable en effet, et elle est loin d’être achevée. Dans ce grand dessein, la lutte entre Israël et les Palestiniens n’est qu’un élément isolé, et dont la supposée centralité est de loin davantage une menace aux yeux des Occidentaux que des Musulmans.

L’analogie entre Israël et l’Allemagne nazie

Entretien : « il y a quatre ans, le ministre des Affaires Etrangères Tuomioja a critiqué l’oppression de la politique israélienne par des mots très durs. Il déclara dans une interview au [SK] comment un » certain peuple promeut une politique semblable à celle dont ils ont eux-mêmes été victimes dans les années 1930 « . La déclaration provoqua un grand remue-ménage. Cette fois Tuomioja est clairement plus prudent dans les mots, et ne souhaite pas revenir sur son ancienne interview. » J’aurais pu éviter beaucoup de réactions indésirables avec un langage différent, mais le cœur de l’affaire n’a en rien changé " déclare-t-il cependant.

Considérant l’Holocauste comme la plus puissante justification des temps modernes pour l’existence d’un Etat juif, des Arabes et des Palestiniens ont fait tout leur possible depuis le milieu des années 1940 pour minimiser le génocide, si ce n’est pour le nier tout à fait. Mahmoud Abbas, l’architecte d’Oslo et le symbole de la réconciliation palestinienne supposée, a argumenté dans un livre publié en 1984 que moins de un million de juifs ont été tués pendant l’Holocauste, et que le mouvement sioniste était un partenaire de leur massacre.

Dans le même temps, les Palestiniens sont décrits comme les réelles victimes de l’Holocauste, ayant été conduits à payer pour le désir de l’Occident de se faire pardonner l’Holocauste par l’établissement d’un Etat juif. De fait, l’Holocauste ne déclencha pas de vague mondiale de sympathie pour la situation difficile des Juifs, au moins dans l’ensemble de l’Europe, où le sentiment antisémite demeurait aussi prononcé que jamais en particulier en Europe de l’Est, qui fut le témoin de quelques pogroms brutaux peu après la fin de la seconde guerre mondiale. Même en Allemagne, des Juifs se trouvèrent attaqués et maltraités en public, avec 60 % d’Allemands toléraient des actes de violence ouverte contre les juifs. Dans le passé, les Britanniques, qui avaient gouverné la Palestine en vertu du Mandat de la Société des Nations depuis le début des années 1920, ont fait de leur mieux pour empêcher la création de l’Etat juif et pour réinstaller les survivants de l’Holocauste partout dans le monde excepté en Palestine.

Un stratagème de propagande beaucoup plus insidieux utilisé par les Palestiniens et leurs champions internationaux est de mettre à égalité les Juifs et leurs exécuteurs nazis. Cette analogie pervertie a été rapidement adoptée par la propagande soviétique, d’où elle s’est répandue rapidement pour devenir un aliment de base du discours intellectuel occidental.

Combien d’Allemands ont-ils été assassinés par des démocides à la bombe juifs dans des cafés de Berlin dans les années 1940 ? Combien de Palestiniens ont-ils été entassés comme du bétail dans des trains et transportés dans des camps de la mort où ils furent systématiquement exterminés dans des chambres à gaz ? Aucun.

Mais alors, l’analogie entre le sionisme et le nazisme n’a jamais passé le moindre test historique de base. Loin de chercher à exterminer systématiquement les Palestiniens, le mouvement sioniste a accepté la solution à deux Etats - la partition de la Palestine entre les Etats juif et arabe - depuis le moment où elle a été d’abord proposée en 1937, et ce mouvement s’est constamment efforcé à une coexistence pacifique avec les Palestiniens et les Etats arabes sur cette base ; Cela est en puissant contraste avec l’engagement déclaré des Arabes de détruire la cause nationale juive, et leurs efforts répétés pour y parvenir depuis le début des années 1920.

Pas plus que le contrôle de la rive occidentale et de la bande de Gaza n’ait rappelé de loin l’occupation nazie de l’Europe. De juin 1967 jusqu’à ce qu’Israël transfère le contrôle à l’AP au milieu des années 1990, l’espérance de vie a augmenté de 48 à 72 ans (comparée à 68 ans pour l’ensemble des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du nord). Le taux de mortalité est tombé de plus des deux tiers entre 1970 et 1990, alors que les programmes médicaux israéliens ont réduit les taux de mortalité infantile de 60 pour 1.000 enfants nés vivants à 15 pour 1.000 en 2000 (en Irak, le taux est de 64, en Egypte de 40, en Jordanie de 23, en Syrie de 22).

Les revenu net par habitant dans la rive occidentale et à Gaza a augmenté de 10 fois entre 1968 et 1991, passant de 165 $ à 1.715 $ (à comparer avec 1.050 $ en Jordanie, 600 $ en Egypte, 1.630 $ en Turquie, et 1.440 en Tunisie). En 1999, le revenu ’per capita’ du Palestinien, était presque le double du syrien, plus de dix fois celui du Yéménite, et de 10 % supérieur à celui du Jordanien.

L’impressionnant progrès social et économique fait par les Arabes palestiniens sous « l’oppression » israélienne jusqu’à ce que le contrôle soit transmis à l’AP démontre la pure fausseté de l’équation « Israël égale nazisme » faite par les ennemis de l’Etat d’Israël.



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