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600 missiles iraniens pointés en direction d’Israël
infolive.tv
Article mis en ligne le 17 septembre 2007

Ce sont plus de 600 missiles iraniens qui seraient pointés en direction d’Israël. C’est ce qu’annonce, ce lundi la rédaction du site Internet, Assar, proche des autorités de Téhéran. Ils seraient prêts à être lancés si l’Etat hébreu décidait de s’attaquer à l’Iran ou la Syrie, selon cette source. « Les autorités iraniennes lanceront 600 missiles sur Israël en cas d’attaque de l’entité sioniste et cela ne sera que la première partie de la réaction iranienne » a menacé la rédaction d’Assar.

Ces missiles Shihab 3 d’une portée de 1300 km pourraient ainsi atteindre n’importe quel point du territoire israélien, selon des spécialistes militaires.

Si l’information est de taille, c’est qu’elle intervient au lendemain des déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a menacé le régime des Ayatollahs de recourir à l’usage de la force en cas d’échec des négociations visant à mettre un terme au programme nucléaire iranien.

« Les nouveaux occupants de l’Elysée veulent copier la Maison Blanche », a précisé la rédaction d’Assar.

Or, comment ne pas replacer cette information au cœur de la crise qui dure entre la Syrie et Israël depuis dix jours suite au survol et à l’opération terrestre menés par Tsahal en territoire syrien. Damas et Téhéran avaient alors menacé l’Etat hébreu d’une riposte de taille.

Et cette riposte de prendre une tournure relativement inattendue en ce sens que c’est Téhéran qui menace désormais Jérusalem au nom de Damas.

Le message semble donc particulièrement clair. Si Israël réitère l’action qu’il a menée en Syrie il y a dix jours, ce n’est pas l’armée syrienne qui ripostera mais bel et bien l’armée iranienne, marquant pour ainsi dire la naissance d’une coopération militaire entre Bashar el-Assad et Mahmoud Ahmadinejad.

A l’heure où les tensions se montrent singulièrement vives au Proche-Orient, l’annonce d’une coalition militaire syro-iranienne fait monter la pression d’un cran supplémentaire et laisse apparaître à l’horizon l’éventualité d’un conflit armé généralisé dans la région.

Beni Issembert



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