La voie de Jacinta a charmé l’auditoire. L’équipe du Ciné Rex avait programmé, le samedi 21 mars, une soirée consacrée à Israël. La tenue d’autres animations dans le canton à la même heure a eu une influence néfaste sur le nombre de spectateurs.
En première partie, Jacinta, née en Argentine (dans la banlieue de Buenos Aires) d’un émigré polonais échappé aux persécutions et d’une mère argentine, a chanté en langue yiddish mais aussi en anglais, en espagnol ou en français. Elle a su capter l’âme (empreinte de nostalgie) de son pays, Israël. Ses chansons sont ourlées de mélancolie mais surtout tendres, très tendres.
Après l’entracte qui permit à certains d’échanger quelques mots avec l’artiste, le film « Mes plus belles années » (à l’initiative de Ciné Passion) proposa de partir à la découverte de la jeunesse juive entraînée, malgré elle, dans les conflits des années 80. La famille unie des héros de l’histoire pointe du doigt les tiraillements de ces jeunes qui ne partent pas tous de gaieté de coeur au front pour tuer leurs semblables.