Jewish World Review 13juin 2006 /17 Sivan, 5766

LĠO.N.U.continue dĠaccrŽditer des mandataires semant lĠantisŽmitisme, la haine, et encourageantle terrorisme

Par Anne Bayefsky

http://jewishworldreview.com/0606/un_hate.php3

Adaptation franaisede Simon Pilczer, volontaire de lĠIHC

Lire cĠest croire

 

Dimanche 11 juin, unboycott des universitaires israŽliens, qui avait ŽtŽ adoptŽ quelques semainesplus t™t par les syndicat des confŽrenciers de collges et dĠuniversitŽs(NATFHE), a ŽtŽ levŽ aprs que cette option ait failli faire Žchouer un plan defusion avec la plus importante association des enseignants du Royaume Uni. CedŽveloppement est survenu alors que la section de lĠOntario du syndicat canadiendes fonctionnaires (CUPE) a adoptŽ une rŽsolution ˆ la fin mai pourÇ soutenir la campagne internationale de boycott, de dŽsinvestissement etde sanctions È contre Isra‘l. Ces actions, gagnant en influence surplusieurs continents, ne se sont pas dŽveloppŽes ˆ partir de rien. Tapiesderrire elles, avec beaucoup dĠautres mouvements dans ce sens, il existe uncadre peu connu ˆ lĠONU qui fait lĠobjet dĠun rapport publiŽ lundi par EYEontheUN.org

Le systmemultimilliardaire en dollars de lĠONU Žtait autrefois essentiellement fermŽ auxorganisations non gouvernementales (ONG), en tant que terrain de jeu privŽ desEtats membres. Mais les ONG ont dŽsormais trouvŽ leur chemin dans les recoinsles plus intimes de lĠONU. CĠest un dŽveloppement, cependant, qui nĠest pas unevoie ˆ sens unique avec les membres de la soi-disant Ç sociŽtŽcivile È comme de simples suppliants attendant lĠasile. Aussi bien leSecrŽtariat de lĠONU et des Etats membres ont trouvŽ cela extrmement utiledĠopŽrer ˆ travers des Ç partenaires È dĠONG ou desmandataires. Un ŽlŽment de ce phŽnomne est si familier que le termeÇ GONGO È [ONGDGen franais]  a ŽtŽ crŽŽ, pour discrŽditer lesÇ Organisations Non Gouvernementales DirigŽes par le Gouvernement È

Mais il y a un aspectbeaucoup plus sombre au lien entre lĠONU et des ONG que la montŽe de ces intrusŽvidents dans les cercles des ONG. CĠest le grand nombre dĠONG qui ont ŽtŽrenforcŽes par lĠaccrŽditation de lĠONU pour rŽpandre lĠantisŽmitisme, la haine,et encourager le terrorisme ˆ partir dĠune plateforme de lĠONU. LĠappel auboycott et aux sanctions contre Isra‘l est une pierre angulaire de cettecampagne.

LĠONU accrŽdite des ONG ˆtravers son Conseil Economique et Social (ECOSOC), son DŽpartementdĠInformation Publique (DPI), ou bien, dans le cas dĠIsra‘l, leÇ Committee on the Exercise of the Inalienable Rights of the PalestinianPeople (CEIRPP). LĠaccrŽditation comporte quantitŽ de droits, en particulier,la dissŽmination la plus large des opinions de lĠONG via le site Internet delĠONU, des confŽrences de lĠONU, et des publications. Dans le cas dĠIsra‘l, lesite Internet de lĠONU est liŽ spŽcifiquement aux ONG accrŽditŽes partageant lesoi-disant Çesprit de lĠONU È. Bien que lĠONU ajoute un dŽmenti sur lecontenu des sites non ONU, la seule manire dĠtre placŽ sur la liste –et de recevoir lĠimmense bŽnŽfice dĠtre liŽ directement ˆ un site auquelaccdent des millions de gens dans le monde – est dĠtre approuvŽ par uneÇ Žquipe È dĠofficiels de lĠONU.

Le travail de dissŽminer etdĠamplifier le message que les initiŽs de lÓONU ne peuvent pas toujourstransmettre de faon voyante, est pris en charge commodŽment par des ONG tellesque celles de lĠONU sur Ç le rŽseau des ONG sur la question de laPalestine È Sa direction est conduite par  le CEIRPP et la division de lĠONU pour les Droits desPalestiniens – les seuls comitŽ et division dans le systme de lĠONUdŽdiŽs uniquement aux rŽclamations dĠun seul peuple.

 

LIRE CĠEST CROIRE

Ce qui suitest un Žchantillon des citations directes relevŽes sur les sites dĠONG  accrŽditŽes par lĠONU (certains de cessites contiennent des dŽmentis gŽnŽriques bien que les articles aient ŽtŽdŽlibŽrŽment prŽsentŽs.). Le site Internet de lĠONU est reliŽ ˆ certaines deces ONG directement. Elles dessinent une ligne inexorable entrelĠantisŽmitisme, la haine juive mŽprisante, ou un antisŽmitisme affectŽ,rejetant la lŽgitimitŽ de lĠEtat juif, faisant des allŽgations scabreuses surdes atrocitŽs  dĠIsra‘l ˆlĠencontre des droits de lĠhomme comparŽs aux nazis (en commenant depuis lacrŽation dĠIsra‘l, et non lĠoccupation de 1967) et justifiant la lutte armŽe,le meurtre, et le terrorisme. Et pour ce qui nĠa pas ŽtŽ obtenu par la forcemilitaire, il y a le boycott.

á     Ç LĠEtoilede David, dont on nous dit quĠil est ˆ lĠorigine un symbole religieux, asymbolisŽ la haine et le mal. Mme aujourdĠhui, je ne peux imaginer un signeplus haineux È.

á     Ç [beaucoup]dĠAmŽricains et dĠOccidentaux, longtemps dŽsinformŽs par les mŽdias contr™lŽspar les sionistes, en particulier depuis les Žvnements du 11 septembre2001É È

á     Ç Lesoi-disant antisŽmitisme ÈÉ est maintenant devenu lĠunique ŽlŽmentimportant de lĠidentitŽ juive È.

á     Ç LĠantisŽmitismeest nŽ depuis 100 ans en Palestine, contre les sŽmites arabes palestiniens, pardes colonialistes juifs europŽens. Un mini holocauste È. 

á     Lesionisme est opposŽ au juda•sme de la Torah. Mais le sionisme est mme plus quecela. Le sionisme et les sentiments antijuifs sont les deux faces de la mmepice du racisme. En fait HitlerÉ a parlŽ au sujet du Ç grandmouvement È du sionisme (parce que lui et eux Žtaient dĠaccord sur le faitque les Juifs nĠavaient pas leur place en Europe)É È

á     Ç NousdŽnonons le caractre raciste et colonial du sionisme, idŽologie de lĠEtatdĠIsra‘lÉ È

á     Ç Nousdevons rappeler la doctrine de Ben Gourion : É Ç lĠŽpurationethnique est devenue partie intŽgrale du sionisme. Si les Palestiniens nepeuvent pas tre dŽplacŽs par des massacres et lĠexpulsion, ils seront enlevŽspar lĠextermination ÈÉ.

á     Ç AlNakba (mot arabe pour Ôla catastropheĠ) est lĠexpression que nous avons donnŽeˆ lĠŽvnement historique et tragique de lĠŽpuration ethniqueÉ et ˆ ladŽpossession du peuple palestinien depuis les cinq dŽcennies et demi passŽes.

á     Ç LĠapartheidsioniste, le racisme, et le colonialisme des colons en PalestineÉ est un violdes droits humains les plus fondamentauxÉ Ainsi la rŽsistance palestinienne estjustifiŽeÉ È

á     Ç Lesattentats suicide ˆ la bombeÉont ŽtŽ nourris par le taux ŽlevŽ de ch™mage, leharclement aux points de contr™le, la mort dĠun tre cher et parfois le besoinde se racheter pour avoir ŽtŽ recrutŽ comme collaborateurs dans les camps deprisonniers israŽliens. È

á     Ç Quepensez-vous des attentats suicides ˆ la bombe ?.... Tout dĠabord, nous nĠappelons pascela Ô une attaque suicideĠ, nous appelons cela une ÔattaquemartyrĠ. È 

á     Ç IlnĠest pas seulement convenable de dŽsigner Isra‘l comme un Etat dĠapartheid,mais il est encore plus impŽratif que nous AmŽricains cessions de financer etdĠinvestir dans un tel rŽgime oppresseurÉ Certains avanceront que nousisolerions Isra‘l, ou que nous prendrions partiÉ nous nĠavions aussi pas ditque nous prenions parti quand nous avions dŽsinvesti et boycottŽÉ lĠAllemagnenazie (un boycott qui fut rŽellement violŽ seulement par le mouvement sioniste dans sa collaboration avec lerŽgime naziÉ È

 

LA HAINE NĠENTRAINE PAS LADISQUALIFICATION

Le penchantdes ONG accrŽditŽes ˆ lĠONU pour la haine et la violence ne les empche pasdĠobtenir lĠaccrŽditation. En janvier 2006, lĠONG nommŽe BADIL, Ç ResourceCenter for Palestinian Residency en Refugee Rights È, a obtenulĠaccrŽditation en dŽpit du fait que BADIL dŽfend lĠidŽe que le sionisme est unracisme et la fin de lĠEtat juif. Mais BADIL dispose dĠune initiŽe ˆ  lĠONU de son c™tŽ. Karin Koning AbuZayd, Commissaire GŽnŽrale de lĠUNWRA (Agence de lĠONU de Secours et de Travauxpour les RŽfugiŽs Palestiniens) a rŽdigŽ une lettre de soutien ˆ sacandidature, dŽclarant : Ç JĠai grand plaisir ˆ recommander BADILÉ BADILa eu une excellente relation de coopŽration avec lĠUNWRA È.

Les ONG partageant Ç lĠespritde lĠONU È peuvent obtenir plus que lĠaccrŽditation de lĠONU, ou un lienconvoitŽ avec le site Internet de lĠONU. Ils peuvent aussi faire la publicitŽde leurs campagnes politiques mondialement et sans frais, gr‰ce ˆ une lettredĠinformation bihebdomadaire appelŽe Ç nouvelles de lĠaction desONG È [NGO ActionNews]. Selon lĠONU, ilsĠagit dĠune lettre dĠinformation bihebdomadaire publiŽe par le SecrŽtariat desNations Unies pour les Droits du Peuple Palestinien, destinŽe ˆ apporter uneinformation sur les activitŽs des ONG dans le monde concernant la question dela Palestine È. LĠONU sollicite des soumissions dĠarticles, demandant auxONG intŽressŽes dans le partage de lĠinformation sur leurs activitŽs decontacter la division pour les Droits Palestiniens. Pour sa responsabilitŽ,lĠONU dŽclare : Ç La dŽcision finale en ce qui concerne la sŽlectiondu matŽriel retenu dans la lettre dĠinformation revient ˆ la division pour lesDroits Palestiniens È - avec un dŽmenti sur lĠexactitude factuelle desŽvnements programmŽs par des tierces parties.

Quand le SecrŽtaire GŽnŽralAdjoint de lĠONU Mark Malloch Brown a dŽcidŽ dĠinterfŽrer dans la politiqueintŽrieure amŽricaine la semaine dernire, en prenant pour objectif spŽcifiquelĠadministration Bush, des votes amŽricains rŽcents ˆ lĠAssemblŽe GŽnŽrale, etde lĠambassadeur des USA ˆ lĠONU John Bolton en particulier – encontradiction avec les rgles du personnel de lĠONU – il Žtait partiprenante dĠune modle plus vaste. Que fait la dernire Ždition de la publicitŽ gratuitede la lettre dĠinformation sur lĠAction des NGO ? RŽponse : Unecampagne  pour sĠopposer ˆ lalŽgislation antiterroriste proposŽe par le congrs (qui fut ensuite adoptŽe).LĠŽdition dĠavril- mai 2006 de la lettre dĠinformation des actions des ONG delĠONU mentionne :

La campagnedes USA pour mettre fin ˆ lĠoccupation israŽlienne ˆ Žmis un communiquŽ depresse le 11 avril 2006 pour informer que plus de 300 organisations basŽes auxUSA ont adoptŽ une lettre ouverte aux Membres du congrs contre la H.R. 4681,la loi anti-terrorisme palestinien de 2006 pour interdire lĠassistance ˆ lĠAutoritŽPalestinienne, introduite aprs les Žlections lŽgislatives palestiniennesrŽ entes. LĠinitiative a gŽnŽrŽ plus d e12.000 lettres. Pour plusdĠinformation, contact par e-mail :

us_campaign@endtheoccupation.org or visit theCampaign's web site: http://www.endtheoccupation.org

Le numŽro de novembre 2005de la lettre dĠinformation des actions des ONG faisait une publicitŽ pour unsŽminaire international qui comprenait un atelier appelŽ : Ç Boycott,sanctions, et dŽsinvestissement È, et un papier sur Ç Perspectiveslocales et internationales sur une solution ˆ un Etat È. Le numŽrodĠoctobre novembre 2005 de la lettre dĠinformation des ONG annonait une confŽrenceorganisŽe par le Ç Palestine Center È se promettant de discuterÇ Eglises et dŽsinvestissement. Intervention dĠune tierce partie È.

Le nombre de rgles delĠONU violŽes par cette cabbale dĠONG de lĠONU est volumineux, mais une rgleen particulier importe par-dessus tout. Elle est appelŽe la Ç Charte des NationsUnies È qui vaut dĠtre rŽpŽtŽe dans certaines circonstances.LĠorganisation Žtait destinŽe ˆ Ç rŽaffirmer la foi dans les droitshumains fondamentaux, dans la dignitŽ et la valeur de la personne humaine, dansles droits Žgaux entre les hommes et les femmes, et entre les grandes et lespetites nations È. Nous avons parcouru un long chemin – dans ladirection opposŽe.

Pour la totalitŽ du rapportet les documents supports, rendez-vous sur le site :

www.eyeontheun.org

 

 


Jewish World Review June13, 2006 /17 Sivan, 5766

U.N. continues to accredit proxies spreadinganti-Semitism, hate, and encouraging terrorism

By Anne Bayefsky

http://jewishworldreview.com/0606/un_hate.php3

On Sunday, June 11, a boycott of Israeli academics, which had beenadopted a few weeks earlier by the U.K. University and College Lecturers' Union(NATFHE), was lifted after the move threatened to derail a merger plan with thelarger U.K. Association of University Teachers. The development comes as theOntario chapter of the Canadian Union of Public Employees (CUPE) passed aresolution at the end of May to "support the international campaign ofboycott, divestment and sanctions" against Israel. These actions, gainingsteam on multiple continents, did not develop out of thin air. Lurking behindthem, and many similar moves, is a little known U.N. cadre which is the subjectof a report released Monday by EYEontheUN.org.

The multibillion-dollar U.N. system was once largely closed tonongovernmental organizations (NGOs) as the private playing field of memberstates. But NGOs have now found their way into the most intimate recesses ofthe U.N. It is a development, however, that is not a one-way street with themembers of so-called "civil society" as mere supplicants looking foran opening. Both the U.N. secretariat and member states have found it extremelyuseful to operate through NGO "partners" or proxies. One element ofthis phenomenon is so familiar that the term "GONGO" has been coined,to discredit "government-operated non-governmental organizations."

But there is a much darker side to the U.N.-NGO nexus than the rise ofthese obvious interlopers in NGO circles. It is the large number of NGOs thathave been empowered by U.N.-accreditation to spread anti-Semitism, hate, andencourage terrorism from a U.N. platform. The call for boycotts and sanctionsagainst Israel is a central plank of this campaign.

The U.N. accredits NGOs through its Economic and Social Council(ECOSOC), the Department of Public Information (DPI), or in Israel's case, theCommittee on the Exercise of the Inalienable Rights of the Palestinian People(CEIRPP). Accreditation brings with it a number of entitlements, in particular,the wider dissemination of the NGO's views by way of the U.N. website, U.N.conferences, and publications. In Israel's case, the U.N. website specificallylinks to so-called "like-minded" U.N.-accredited NGOs. Although theU.N. adds a disclaimer about the content of the non-U.N. sites, the only way toget on the list — and be granted the enormous benefit of being tieddirectly to a site accessed by millions worldwide — is to be approved bya "team" of U.N. officials.

The job of disseminating and amplifying the message that U.N. insiderscan't always convey conspicuously, is conveniently taken up by NGOs such asthose on the U.N. "NGO Network on the Question of Palestine." Itsdirection is driven by the Inalienable Rights Committee and the U.N.'s Divisionfor Palestinian Rights — the only committee and division in the U.N.system devoted solely to advancing the claims of a single people.

READINGIS BELIEVING
The following is a sampling of direct quotes taken from the sites ofU.N.-accredited NGOs. (Some of the sites contain generic disclaimers though thepieces have been deliberately featured.) The U.N. website links to some ofthese NGOs directly. They draw an inexorable line between anti-Semitism,belittling Jew-hatred or appropriating anti-Semitism, rejecting the legitimacyof a Jewish state, making wild-allegations against Israel of human-rightsatrocities akin to the Nazis (starting with Israel's creation and not a 1967occupation) and justifying armed struggle, murder, and terrorism. And for whathas not been achieved by military force, there is the boycott.

HATEIS NO DISQUALIFICATION
This penchant of U.N.-accredited NGOs for hate and violence does not preventthem from achieving accreditation. In January 2006, the NGO called BADIL,Resource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights, won accreditationdespite the fact that BADIL advocates Zionism is racism and the end of a Jewishstate. But BADIL had a U.N.-insider on its side. Karen Koning AbuZayd,commissioner general for the U.N. Relief and Works Agency for PalestineRefugees (UNRWA), wrote a letter in support of its application, stating:"I take great pleasure in recommending BADILÉBADIL has had an excellentcooperative relationship with UNRWA."

Like-minded NGOs can get more than U.N.-accreditation, or a coveted linkfrom the U.N.'s website. They can also advertise their political campaignsglobally without charge courtesy of a biweekly U.N. newsletter called "NGOAction News." According to the U.N., this is a "bi-weekly newsletterissued by the Division for Palestinian Rights of the United Nations Secretariatand intended to provide information on worldwide NGO activities relevant to thequestion of Palestine." The U.N. solicits submissions, asking NGOsinterested in sharing information about their activities to contact theDivision for Palestinian Rights. As for accountability, the U.N. says: "[T]hefinal decision with regard to selecting material for inclusion in thenewsletter rests with the Division for Palestinian Rights" — with adisclaimer about factual accuracy of events scheduled by third parties.

When U.N. Deputy Secretary General Mark Malloch Brown decided tointerfere in domestic American politics last week by taking specific aim at theBush administration, recent American votes at the General Assembly, andAmerica's U.N. Ambassador John Bolton in particular — contrary to U.N.staff rules — he was part of a larger pattern. What does the latestedition of the U.N.'s NGO Action News advertise — free of charge? Acampaign to object to proposed congressional antiterrorism legislation (whichwas subsequently adopted). The April — May 2006 edition of the U.N.'s NGOAction News includes:

US Campaign to End the Israeli Occupation issued apress release on 11 April 2006 informing that over 300 US-based organizationshave endorsed an open letter to Members of Congress against the H.R.4681, thePalestinian Anti-Terrorism Act of 2006 to ban assistance to the PalestinianAuthority, introduced after the recent Palestinian legislative elections. Theinitiative has generated over 12,000 letters. For further information, contactE-Mail: us_campaign@endtheoccupation.org or visit the Campaign's web site:http://www.endtheoccupation.org

The November 2005 issue of NGO Action News advertised an internationalseminar which included a workshop called "Boycott, Sanctions andDivestment," and a paper on "Local and International Perspectives ona One State Solution." The October-November 2005 NGO Action News announceda conference organized by the Palestine Center promising to discuss"Churches and Divestment: A Third Party Intervention."

The number of U.N. regulations violated by this U.N.-NGO cabal isvoluminous, but one particular rule matters above all. It's called the Charterof the United Nations, which bears repeating under the circumstances. Theorganization was intended to "reaffirm faith in fundamental human rights,in the dignity and worth of the human person, in the equal rights of men andwomen and of nations large and small." We've gone a long way — inthe opposite direction.

For the full report and supporting documents, go to

www.eyeontheun.org