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Bernard Kouchner a reçu Richard Prasquier, lors d’un long et chaleureux entretien, jeudi 2 août. Cette rencontre a permis au ministre des affaires étrangères et au président du CRIF de faire un très large tour d’horizon de politique internationale.

Le Maariv rapporte que la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, a affirmé que l’Arabie Saoudite voyait d’un œil positif la conférence de paix qui doit se tenir à l’automne, sur l’initiative du président américain, George Bush. Les Saoudiens n’ont toutefois pas encore annoncé leur participation à l’événement

Au cours de la dernière décennie, la confrontation avec la menace terroriste est devenue un facteur important, influençant l’ordre du jour israélien et l’ordre du jour de toute la communauté internationale. Cette confrontation, qui a pris la place de la guerre conventionnelle entre des états souverains et des armées régulières, possède des caractéristiques uniques, inhérentes à la nature et au comportement des organisations terroristes.

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Cette semaine, nous aurions pu attirer l’attention de nos lecteurs sur le contrat d’armement passé entre la France et la Lybie, en contrepartie de la libération des infirmières bulgares, ou bien la visite de Condoleeza Rice au Moyen Orient, qui demande un « dialogue israélo-palestinien » approfondi, ou bien encore le renforcement de l’aide militaire à l’Etat d’Israël par les Etats-Unis, qui viennent de signer des accords de ventes d’armes « sophistiquées » à tous les pays du Golfe.

La polémique entre le ministre de la Justice et la présidente de la Cour Suprême devient une affaire politique. Après le leader du Likoud Benyamin Netanyahou, qui a appelé au respect de la Haute Cour de Justice, le dirigeant du parti Travailliste et ministre de la Défense du gouvernement Olmert, a à son tour pris la défense des institutions judiciaires.

Séparer Gaza de la Cisjordanie est plus réaliste sur le plan historique que former une nation palestinienne unifiée. La prise du pouvoir récente à Gaza par le Hamas a révélé de profondes fissures au sein de la cause palestinienne. Aussi bien les Américains que les Israéliens ou les Palestiniens, tout le monde voudrait croire que ces divisions sont temporaires, mais la réalité du terrain n’est pas aussi simple. En grande partie, les habitants de Gaza et de Cisjordanie sont des populations différents et l’idée d’une solution à 3 états tiendrait mieux compte de la réalité historique.

Condoleezza Rice est arrivée mercredi à Jérusalem où elle a rencontré ses interlocuteurs israéliens pour préparer la conférence internationale de la paix devant réunir pays arabes et Israël à l’automne prochain.

Après avoir proposé l’idée d’une conférence internationale sur la paix d’ici septembre prochain, puis fait savoir à ses alliés qu’il augmenterait l’aide militaire, Georges Bush a décidé d’envoyer le « bulldozer » Rice dans la région pour confirmer la position désormais prépondérante des États-Unis au Proche Orient.

Déjà 32 Prix Nobel et 10,000 des plus grands universitaires mondiaux se sont dressés contre ce boycott injuste. Depuis la mise en ligne de la pétition mondiale contre le boycott des universités israéliennes, l’association Scholars for Peace in the Middle East a reçu 10,000 signatures d’universitaires de renom. La pétition a été draftée par le célèbre Professeur Alan Dershowitz de l’Université Harvard.

La secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, est attendue aujourd’hui à Jérusalem, pour une visite de deux jours en Israël et dans les territoires palestiniens, dernière étape de sa tournée au Proche-Orient. Cette visite, écrit le Haaretz, vient poser les jalons en vue de la conférence internationale qui devrait se tenir cet automne, sur l’initiative des Américains, dans le but de promouvoir la paix entre Israël et les Palestiniens.

La secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice a affirmé au Caire son soutien au président palestinien Mahmoud Abbas qui était dans le même temps reçu à Moscou avec tous les honneurs, par son homologue Vladimir Poutine. Le chef de la diplomatie russe  a qualifié Mahmoud Abbas en visite officielle dans son pays,  de « dirigeant légitime de tous les Palestiniens ».

« Antisémitisme ? Anti sionisme ? Critique d’Israël ? » Tel est le nom de l’exposition qui sera inaugurée à partir du 1er août au ministère des Affaires Étrangères allemand, en présence de son ministre Gernot Erler, du directeur de Yad Vashem, Avner Shalev, et du Professeur Wolfgang Benz, directeur du Centre d’Études sur l’antisémitisme de Berlin.

Lorsqu’un pays reçoit les représentants d’un groupe terroriste, ce dernier obtient de fait une considération positive. Si la secte du hezbollah fut invitée, ce n’était pas pour appréhender et conduire au tribunal ses adeptes représentants, ou l’obliger à cesser ses actions terroristes (kidnapping, assassinats, attentats et guérilla). Non, ce fut pour discuter de la politique intérieure d’un pays souverain...

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré mardi à Moscou qu’il ne dialoguerait avec le Hamas que si le mouvement islamiste rendait le pouvoir à Gaza et présentait des excuses pour « ses crimes », après avoir rencontré le président russe Vladimir Poutine. « La normalisation (des contacts avec le Hamas) passe avant tout par le retour à la situation qui prévalait avant le coup d’Etat », a dit M. Abbas faisant allusion à la prise du pouvoir par la force à Gaza par le mouvement islamiste le 15 juin.

Moscou a apporté lundi un soutien ferme au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en le qualifiant de « dirigeant légitime de tous les Palestiniens » tout en appelant au « dialogue » avec le mouvement islamiste Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza. « Nous vous soutenons fermement en tant que dirigeant légitime de tous les Palestiniens et soutenons tous vos efforts visant au rétablissement de la stabilité, (...) à l’unité entre Palestiniens et à la poursuite du processus de paix » israélo-palestinien", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au début d’une rencontre à Moscou avec M. Abbas.

22 ministres ont exprimé leur soutien à l’appel du Président des Etats-Unis pour la tenue de négociations en septembre prochain. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré s’attendre "au dégel et à la résurrection du processus de paix dans toutes ses filières (...).

Depuis son élection à la présidence du CRIF le 13 mai dernier, Richard Prasquier a multiplié les interviews et les interventions dans les médias français pour faire entendre la voix de la communauté juive de France. Au mois de juillet, il a entamé une série de rencontres avec les représentants du nouveau gouvernement français, dont le point d’orgue a été un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy le 24 juillet au Palais de l’Élysée*.

Selon le Yediot Aharonot, l’Arabie saoudite n’aurait, pour l’heure, pas accepté l’invitation américaine à la conférence internationale de paix qui doit se tenir à l’automne. Les Saoudiens auraient été déçus d’apprendre que les principaux points de désaccord entre Israël et les Palestiniens que sont les frontières, Jérusalem et le problème des réfugiés, ne seront pas débattus dans le cadre de cette conférence. De même, L’Arabie saoudite réclame qu’Israël adopte l’initiative de paix saoudienne.

Pour la première fois, Israël autorisera un groupe d’Irakiens d’origine palestinienne à entrer et à s’installer en Cisjordanie. Il s’agit, rapporte le Haaretz, de quarante et une personnes, pour la plupart des descendants de réfugiés de 1948 originaires la région du Carmel, qui possèdent des parents au premier degré en Cisjordanie.