Très vite après le crash, le ministre français de la Justice a fait une déclaration prudente. Les autorités égyptiennes quant à elles affirment qu’il ne s’agit absolument pas d’un attentat terroriste mais d’une défaillance technique de l’avion
Les experts en aviation de DEBKAfile se posent quelques questions, et ont un peu de peine à arriver si vite à la même conclusion :
1. Est-ce une coïncidence si le désastre s’est produit au moment même où le niveau d’alerte aérienne est le plus élevé, et après l’annulation de 7 vols en rapport avec les USA dans la semaine de Noël au 2 janvier ?
2. Les services de renseignement ont révélé que plusieurs terroristes entraînés par Al Qaida ont pénétré des aéroports internationaux au Moyen-Orient et en Europe, guettant leurs chances pour embarquer et détourner des avions.
3. Etrangement, l’avion égyptien a disparu d’un seul coup des écrans radars, avant même que les pilotes aient eu le temps d’envoyer un message de détresse. Selon des témoins, une explosion aurait été entendue au moment du crash.
4. L’avion s’est abimé en mer non loin du Sinaï, en face des côtes de l’Arabie Saoudite. Pourtant, quelques heures après le crash, aucun survivant n’était retrouvé, mis à part des dizaines de morceaux de cadavres, et aucune pièce importante de carlingue ou de fuselage ne remontait, ce qui ce produit pourtant en général dans de telles circonstances.
5. L’affirmation égyptienne d’une défaillance technique ne colle pas avec la déclaration initiale de Dominique Perben, ministre de la Justice : « L’avion a eu des difficultés après le décollage, puis il a essayé de faire demi-tour et c’est à ce moment qu’il s’est apparamment crashé ». Pourtant, l’aviation égyptienne affirmait que l’avion était régulièrement entretenu par une société norvégienne et ne montrait aucune défaillance technique avant celle-ci.
6. Autre fait troublant, le silence des armées de l’air saoudiennes, jordaniennes, américaines et israéliennes qui patrouillent dans le secteur de la Mer Rouge, couvrant électroniquement tout la région : ils étaient très certainement sur les dents vus les risques accrus d’attaques terroristes, et auraient détecté l’avion égyptien sur leurs radars. A cause de sa position proche de la Jordanie et d’Israël, Charm-El-Cheikh est l’un des endroits les plus sensibles de la planète. Pourquoi aucune déclaration ne vient-elle des forces en présence dans la région ?
7. La catastrophe de Charm el-Sheikh rappelle le dernier désastre aérien égyptien, survenu en 1999, quand un Boeing 767 d’EgyptAir se crasha en face des côtes du Massachusetts (USA), tuant 217 personnes. A cette époque, les autorités égyptiennes avaient accusé des conditions atmosphériques inhabituelles sur la côte est, raisons qui n’avaient pas été confirmées par les autorités américaines. L’enquête fédérale qui s’ensuivit révéla que le co-pilote, Jamil Batouty, qui n’était pas sensé être de service à ce moment, s’était emparé des commandes et fait piquer l’appareil du nez en criant en arabe « Allah est grand ».
Selon les sources antiterroristes de DEBKAfiles, un grand nombre d’officiers de l’air force égyptienne étaient alors à bord, et rentraient de séances d’entraînement antiterroriste. Nos sources avaient alors appris que Batouty avait été chargé d’une mission kamikaze par sa cellule du Jihad islamique à Los Angeles et au Caire, de détruire ce groupe de l’armée de l’air égyptienne.
8. Le Premier-ministre anglais Tony Blair était en villégiature avec sa femme et 4 enfants à Charm-El-Sheikh. Le jour du crash était supposé être son dernier jour de congé de fin d’année. A cette heure, aucun rapprochement n’a été mentionné à ce sujet.
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