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Ces trois axes font l’objet d’une nouvelle rencontre entre hauts responsables sécuritaires américains et israéliens aux Etats-Unis. Le ministre des transports, Shaoul Mofaz, préside à Washington une session de débats entre Israël et les Etats-Unis portant sur des questions stratégiques de sécurité. Il a également rencontré la Secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, et son adjoint Nick Burns, chargé dans l’administration Bush de la question iranienne, à qui il a notamment affirmé que le Hezbollah n’avait jamais quitté le sud Liban même si ses hommes ne se trouvaient plus actuellement à la frontière avec Israël.

Nous reproduisons ci-après, avec l’aimable autorisation de Salomon Malka -coordinateur du dossier « Israël : 40 ans après la guerre des Six Jours », publié par « La Règle du jeu », n°34, mai 2007- une conversation entre Haïm Gouri, ancien capitaine de réserve, et Ilan Greilsammer. Avec une certaine émotion, Haïm Gouri raconte comment il a vécu cette période difficile puis euphorique d’Israël. Son témoignage particulièrement intéressant permet de comprendre le conflit. Enfin, Haïm Gouri nous offre aussi une réflexion personnelle sur ce qu’il appelle « les limites de la force ».

Question : Quelles activités professionnelles exerciez-vous et que faisiez-vous en 1967 ?
Réponse : Avant la Guerre des Six jours, j’étais au Fonds Social et je dirigeais le bureau d’information et d’orientation pour l’accueil des réfugiés et rapatriés d’Afrique du Nord. A ce moment j’étais déjà dans ce qui était l’embryon du Comité de Coordination des organisations juives de France, dont j’étais le responsable permanent.

Israël-Syrie : Olmert appel au calme
Haaretz : Selon des responsables des services de renseignements militaires, Bashar El Assad se prépare à une guerre avec Israël mais il ne sera pas celui qui la provoquera. Le général Gaby Ashkénazy, chef d’état-major de Tzahal a déclaré hier : "Nous nous préparons à toute dégradation de la situation tant dans le Nord que sur l’axe palestinien.

Ce mois de juin 2007 commémorant quarante ans depuis la Guerre des Six jours est le prétexte à une kyrielle d’activités européennes sous la bannière de « 40 ans d’occupation, ça suffit. »

La guerre des Six Jours fut une victoire pleine et entière : sur le terrain, dans la mesure où elle brisa l’offensive génocidaire arabe ; et en termes politiques, dans la mesure où elle renforça l’idée que l’Etat juif, finalement, durerait. Le politiquement correct s’empare, sous nos yeux, d’un nouveau thème : la guerre des Six Jours.

Manœuvres médiatisées et déclarations prudentes, Israël veut envoyer des messages de dissuasion vers les Palestiniens et vers la Syrie.

S’il est vrai que même du côté israélien, il existe une déception certaine au vu de la situation, quarante après ce qu’il est convenu d’appeler « la guerre de 6 jours » (et non la guerre des 6 jours), il n’en demeure pas moins que, contrairement, aux accusations lancées contre Israël, ce pays n’en est pas seul responsable.

La seconde moitié du mois de Mai a été caractérisée par des tirs de roquettes du Hamas visant Sderot et les localités du Néguev occidental. Depuis le 15 mai, 230 tirs ont été identifiés en territoire israélien, quantité sans précédent depuis le début du conflit israélopalestinien. Les attaques ont fait deux victimes israéliennes à Sderot, ainsi que plusieurs blessés. De nombreux bâtiments publics et privés de la ville et des localités alentours ont également été détruits.

Deux hommes d’affaires syro-américains sont aujourd’hui à la une des médias israéliens. Le premier, Ibrahim Suleiman, dit Abe Suleiman, est le PDG de Computer Operations, une filiale du puissant groupe financier international Ambac. Comme la famille Assad, au pouvoir à Damas depuis 1969, il appartient à la minorité alaouite (10 % environ de la population syrienne).

En 1967, c’était l’année de l’amour, l’année de l’Expo, comme le dit Beau Dommage. C’est aussi l’année du «Vive le Québec libre» de De Gaulle, et du divorce de René Lévesque du Parti libéral du Québec. Au Proche-Orient, c’est l’année d’un événement majeur dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui : la victoire sans équivoque de l’État d’Israël sur ses voisins arabes lors de la Guerre des six jours.

Présidée par David de Rothschild, qui vient de succéder à Simone Veil, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah de France (www.fondationshoah.org) accomplit une oeuvre de Mémoire et éducative exceptionnelle à une époque où le négationnisme du génocide des Juifs et l’antisémitisme resurgissent de nouveau à l’échelle mondiale.

Cette semaine en Angleterre tous les programmes relatifs à la commémoration de la Shoah ont été retirés de certains établissements scolaires, avec pour motif que cela «heurte» la population musulmane, qui renie l’existence de la Shoah.

Cette semaine, le plus important syndicat de professeur britannique, le UCU, a voté une motion visant à boycotter les institutions universitaires israéliennes et condamnant la « complicité des universités israéliennes dans l’occupation des territoires palestiniens » à 158 voix pour et 99 contre.

La vaste incursion terrestre de Tsahal dans la Bande de Gaza s’est conclue mardi matin, après 24 heures de recherches d’armes, de tunnels et de suspects terroristes recherchés dans la Bande. Les unités d’infanterie, le corps blindé et des forces des corps techniques ont participé à l’opération, qui a eu lieu à 2 kilomètres à l’intérieur de la Bande de Gaza. Plusieurs Palestiniens ont été retenus et transférés pour enquête en Israël après l’opération.

Des troupes Givati de Tsahal sont entrées dans le sud de la bande de Gaza lundi matin 4 juin afin de rechercher des terroristes palestiniens à l’origine de tirs de roquettes Kassam et de tunnels servant à la contrebande d ?armes et au passage de terroristes. Les soldats sont allés de maison en maison. Les troupes, appuyées par des hélicoptères de l’armée, ont pénétré dans la zone de passage de Soufa et ont arrêté plusieurs personnes.

« L’Armée de l’Islam » de la bande de Gaza, demande en échange la libération d’activistes du jihad mondial, notamment du cheikh Abu Qatada (un Jordanien d’origine palestinienne, détenu en Grande-Bretagne). Le 8 mai 2007, soit deux mois après l’enlèvement (12 mars) du journaliste de la BBC Alan Johnston, une organisation baptisée Jaish al-Islam (“L’Armée de l’Islam”) a revendiqué la responsabilité de l’enlèvement et a posé ses conditions.

Selon le Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme au Centre d’Études Spéciales (CES)*, un résident de Deir al-Balah (Bande de Gaza) arrêté le 19 avril 2007 par les forces israéliennes de sécurité, a avoué être récemment entré en Israël afin de recueillir des informations sur des personnalités israéliennes dans le but de les assassiner. Mous’ab Bashir, a expliqué qu’il avait pénétré en Israël grâce un permis de Médecins Sans Frontières, association pour laquelle il travaillait depuis cinq ans.

« Depuis les années 60, l’inversion de la vérité et de la réalité a constitué l’une des méthodes préférées des adversaires d’Israël. L’une de ses plus fréquentes expressions est l’accusation selon laquelle les juifs, qui ont été victimes des nazis, sont devenus, de nos jours, les nouveaux nazis, agresseurs et oppresseurs des Arabes palestiniens. Les observateurs contemporains ont démarqué cette méthode et l’ont décrite comme une « inversion de la réalité », un « abus intellectuel de confiance », une « inversion de la réalité », ou un « sophisme ».

On connaît les reportages extrêmement tendancieux de la BBC concernant le Proche-Orient. L’atmosphère qui règne dans la « perfide Albion » devient de plus en plus hostile à tout ce qui touche de près ou de loin à Israël.