Le Maariv publie en exclusivité la carte du tracé définitif de la barrière de sécurité, à laquelle l’Establishment militaire a récemment mis une dernière main.
Cet ouvrage tortueux de 590 km de long devrait nécessiter la mobilisation de quelque 20 bataillons d’infanterie pour sa protection, et englober 5 colonies de Cisjordanie, indique le quotidien. Au niveau d’Ariel, une brèche sera toutefois maintenue dans le tronçon « de Samarie », en attendant qu’une entente soit trouvée avec les Etats-Unis à ce sujet, ajoute le journal.
Par ailleurs, « une double clôture sera édifiée dans le secteur adjacent à l’aéroport de Ben Gourion. Les villages palestiniens voisins seront donc « pris » entre deux barrières, la première longeant la Ligne verte, la seconde devant être construite dans une profondeur de 9 km à l’intérieur du territoire palestinien ». « Toutefois », précise le quotidien, « le principe de la double clôture n’a pas encore été approuvé par Washington », souligne le journal, c’est la raison pour laquelle 3 experts américains se sont rendus hier sur les lieux pour vérifier la nécessité d’une telle mesure. « Si Israël obtenait le « feu vert » de l’Administration américaine, les travaux commenceraient d’ici deux semaines. »
Pas moins de 17 entrepreneurs prennent part aux travaux de construction de la barrière dont le coût est estimé à 6 milliards de shekels. En outre, indique le quotidien, la barrière de sécurité devrait placer quelque 200 000 habitants des implantations et quelque 70 000 Palestiniens sous souveraineté israélienne.