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Existe-t-il une plus belle cause que celle des enfants ?
Albert Capino (Avec le Jerusalem Post © )
Article mis en ligne le 3 octobre 2003
dernière modification le 12 avril 2004

Il y a cinquante ans, naissait l’UNICEF : fonds d’urgence international pour les enfants, dépendant des Nations Unies. Partout dans le monde, l’organisation agit, venant au secours des enfants en détresse, de ceux qui ont faim, ou encore de ceux qui souffrent de maltraitances.

Partout ? Oui, mais parfois d’une curieuse façon...

Le 24 juillet dernier, j’alertais les instances de cette institution du fait que des organisations radicales palestiniennes liées au Fatah s’enorgueillissaient de l’aide fournie par l’UNICEF pour la création d’une école nommée Wafa Idriss, d’après la première bombe humaine féminine palestinienne à s’être faite sauter dans une foule de civils israéliens.

Malgré mes rappels, je ne reçus aucune réponse et l’école n’a toujours pas été débaptisée.

Aujourd’hui, je suis à nouveau préoccupé du peu de cas donné par l’UNICEF à des rapports faisant état de l’utilisation d’enfants dans la préparation et l’exécution d’attentats suicide.

Deux enfants âgés de 15 et 16 ans ont en effet admis avoir été payés 100 Shekels (env. 20 Euros), pour retirer - au péril de leur vie - un sac contenant des armes abandonné près de la clôture de séparation vers Gaza. Ces armes y avaient été laissées lors d’une tentative avortée d’infiltration par un groupe en vue d’une action terroriste.

Ce rapport récent fait suite à d’autres cas, comme ceux d’enfants d’une dizaine d’années venant en pleurs demander aux soldats de postes de contrôle de désamorcer la ceinture d’explosifs attachée autour de leur taille par leurs aînés.

Il n’y a visiblement pas d’âge pour l’endoctrinement parmi les enfants palestiniens. Qui n’a pas vu les photos de leurs bébés arborant des messages haineux sur un bandeau enroulé autour de leur front ? Les parents des « martyrs » ne sanctifient-ils pas le suicide de leurs enfants ?

Où se trouve l’UNICEF dans ces cas-là ? Que fait-elle pour empêcher de tels actes ? Les a-t-elle jamais condamnés ?

Bien sûr, leur site web, leurs déclarations se complaisent en messages lénifiants sur le fait que « des millions d’enfants sont exploités, maltraités, victimes de violences », et sur l’action de l’UNICEF dans les « O.P.T. » [territoires palestiniens occupés].

Mais pas un mot sur l’exploitation systématique des enfants par l’Autorité palestinienne, le Hamas, le Fatah... Les 100 nations qui emploient 7.000 personnes à l’UNICEF trouvent acceptable que des adultes préparent sciemment - psychologiquement et physiquement - des jeunes, des enfants, à mourir, à se faire sauter en emportant la vie de dizaine de leurs contemporains, de porter des armes, de protéger les rangs de leurs aînés armés derrière eux en jetant des pierres au risque de leur vie.
L’UNICEF ne peut en aucune façon l’ignorer !

La défense des enfants, dont s’enorgueillit l’UNICEF, n’est-elle pas un combat prioritaire, au-dessus des méandres de la politique et des conflits d’intérêts internationaux ? Ne voient-ils pas qu’au-delà de tout accord hypothétique, la paix est elle-même menacée à terme par ces générations élevées dans la haine, nourries par une propagande malsaine ?

Pas un mot non plus sur les enfants israéliens, qui doivent se rendre à l’école sous la protection de gardes armés, qui ne peuvent pas prendre le bus sans risquer chaque jour leur vie, qui ne peuvent profiter d’une soirée chez des amis, au restaurant, au cinéma ou sortir le soir sans une horrible appréhension ?

Serait-ce trop demander à l’organisme qui arbore la plus belle cause, celle des enfants, de se pencher sur les effets dévastateurs sur ces mêmes enfants - israéliens ET palestiniens - de l’exploitation par des groupes sans scrupules de leur jeunesse, de leur innocence ?

La prochaine fois que je me prépare à effectuer des dons à une organisation caritative, ou que je me procure des cartes pour le nouvel an, l’UNICEF ne fera désormais plus partie de ceux-là.
Les dons destinés à une noble cause ne doivent pas servir à subventionnent la lâcheté, la compromission et le silence.



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