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Les conclusions partielles de la commission Winograd ont mis la classe politique en ébullition. Ce n’est pas que l’on s’ennuyait avant, mais depuis lundi, nous sommes vraiment passés à deux vitesses supérieures, et la situation évolue d’heure en heure, malgré l’apparente sérénité du Premier ministre qui a annoncé la constitution d’une Commission chargée d’appliquer les conclusions de la Commission Winograd. Comme si rien ne s’était passé !!

En rupture avec la politique de l’Union européenne (UE), des parlementaires européens ont rencontré mardi 1er mai le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, du Hamas, à Gaza, appelant à la levée du gel des aides directes au gouvernement palestinien. Cette rencontre est la première entre une délégation du parlement de Strasbourg et le Haniyeh depuis que le Mouvement islamique est arrivé au pouvoir en 200

La commission Winograd, commission d’enquête gouvernementale chargée d’examiner la conduite de la guerre au Liban de l’été 2006 a largement critiqué le Premier ministre Ehoud Olmert, faisant état lundi 30 avril d’un « échec » directement imputable au chef du gouvernement, à son ministre de la Défense Amir Peretz et au chef d’état-major de l’époque, le général Dan Haloutz. Mais Olmert a annoncé qu’il ne démissionnerait pas.

Tous les quotidiens consacrent leurs manchettes, leurs commentaires et de nombreuses pages d’actualité au rapport intérimaire de la Commission Vinograd rendu public hier, un rapport accablant pour les trois principales personnalités que sont l’ancien chef d’état-major Dan Haloutz, le ministre de la Défense Amir Peretz et le Premier Ministre Ehud Olmert.

Le Yediot Aharonot rapporte que la Syrie aurait construit ces derniers temps une base militaire souterraine abritant des missiles balistiques pointés vers Israël. Selon le journal, des experts étrangers ont confié que cette enceinte souterraine comprendrait une trentaine de bunkers en béton armé, avec des missiles, des lanceurs, des laboratoires et des chaînes de production.

« Tout Arabe est chez lui dans le monde arabe tout entier ». C’est ce qu’affirme l’ex-député arabe israélien Azmi Bishara dans une interview diffusée par Al-Jazeera. Mais les juifs, eux, n’ont qu’Israël... Vous voulez comprendre quelque chose au conflit israélo-palestinien ? Intéressez-vous au cas d’Azmi Bishara. Né en 1956 à Nazareth, ce citoyen israélien appartient à la minorité arabe chrétienne. Il effectue ses études secondaires au lycée baptiste de sa ville natale. En 1974, il s’inscrit à l’Université hébraïque de Jérusalem.

La Maison Blanche a affirmé lundi que le Premier ministre israélien était « essentiel » aux efforts de paix dans le conflit avec les Palestiniens, après la désignation d’Ehud Olmert comme responsable d’un « échec sévère » dans la conduite de la guerre du Liban en 2006. Le président américain George W. Bush « coopère étroitement avec le Premier ministre Olmert et considère qu’il est essentiel aux efforts en faveur d’une solution à deux Etats », a déclaré devant la presse le porte-parole de la Maison Blanche Tony Snow.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant général Gabi Ashkenazi a déclaré dimanche, lors de la réunion du conseil des ministres, que le Hezbollah libanais essayait de s’établir à nouveau dans le sud du Liban, dans le sud du fleuve Litani. « L’organisation essaie de descendre vers le sud du fleuve Litani, pour approcher d’autres zones », a déclaré aux ministres M. Ashkenazi cité par le journal local Yedioth Ahronoth.

Comme les premières fuites publiées samedi dans la presse israélienne le laissaient suggérer, la commission Winograd a porté de graves accusations contre le Premier ministre, le ministre de la Défense et l’ancien chef d’état-major dans leur gestion du conflit contre le Hezbollah cet été. Dans un exposé bref et cinglant d’une vingtaine de minutes, le panel d’experts de la commission a enchaîné les mises en accusation, dénonçant les graves défaillances d’Olmert, l’inexpérience de Peretz et l’impulsivité de Haloutz.

Le rapport intérimaire de la commission Winograd devrait, entre autre, examiner et critiquer le Premier ministre Ehoud Olmert. Le rapport sera rendu lundi 30 avril à 16 h. Des officiels du parti Kadima ont estimé qu’après la publication du rapport définitif cet été, les conditions permettant de renvoyer Olmert seront réunies. Pourtant les proches d’Olmert ont assuré dimanche 29 avril qu’aucun des dirigeants de Kadima n’appelera au renvoi du Premier ministre. Selon eux, pour le moment Olmert est sorti « de la zone de danger politique ».

Aujourd’hui, en ouvrant les journaux quotidiens, les Israéliens peuvent lire que selon la commission Winograd, le leadership composé par Olmert, Peretz, Haloutz n’a pas été à la hauteur de la tâche. Au-delà des critiques qui affluent et de l’atmosphère nauséabonde qui règne autour de la publication des conclusions de la commission chargée de pointer les manquements de la seconde guerre du Liban, la rue israélienne s’interroge. Et moi, citoyen israélien, je me demande si le tremblement de terre qui semble s’approcher, ne va pas en créer un autre, plus important et surtout plus grave.

Jusqu’où Le Monde ira-t-il dans son anti-américanisme et dans son soutien aux groupes terroristes ? Le quotidien n’hésite plus, en effet, à appuyer sa critique tous azimuts de l’action américaine en Irak sur l’avis des groupes sunnites poseurs de bombes. Et cela ne le dérange visiblement pas. L’article était en Une de l’édition Internet de ce samedi à 22h. La technique est pitoyable. En caractères gras, une condamnation sans appel soulignant l’échec américain et plus discrètement, la source d’où il tirait son information

Un flash de l’AFP titre EN GRAND ET EN GRAS : « Sinaï : heurts entre policiers et Bédouins ». A la lecture du titre, un lecteur distrait peut se dire que le Sinaï étant en bordure d’Israël, c’est la police de l’Etat juif qui a encore frappé de pauvres Bédouins sans défense. Une lecture attentive et une petite recherche sur différents médias en ligne permettent de se faire une opinion un tantinet différente. Mercredi, des policiers EGYPTIENS ont tenté de stopper un véhicule qui a refusé de s’arrêter. D’après le ministère égyptien de l’Intérieur, qui a confirmé les faits, ses deux occupants ont tiré sur les policiers, qui ont riposté.

En France, rassemblements et manifestations en souvenir de Ron Arad furent organisées les toutes premières années de sa captivité. Depuis, plus rien à l’inverse de ce qui se passe en Israël où, régulièrement, l’anniversaire de sa capture est commémoré. Vingt ans déjà !

Des milliers de personnes de par le monde participent ce dimanche à des meetings de solidarité en faveur des victimes du Darfour sous le slogan suivant : « Il est temps que nous protégions le Darfour ». Les manifestants brandissent des sabliers remplis de sang symbolisant la violence qui se poursuit dans cette province du Soudan, théâtre de massacres intolérables depuis des années.

On l’attendait avec impatience et bien qu’il n’ai pas encore été publié officiellement, le rapport de la commission Winograd sur la conduite de la dernière guerre du Liban fait déjà couler énormément d’encre en Israël. L’affaire s’est emballée après qu’un journaliste de la chaîne n°10 a dévoilé une partie du rapport, plus précisément ses conclusions.

Cette semaine, nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs sur la question de l’avenir politique du gouvernement d’Ehoud Olmert, à quelques jours de la remise des conclusions du rapport de la Commission Winograd sur les ratés de la guerre du Liban. Hési Carmel (Z’L), ancien directeur du Mossad, écrivain et journaliste, décédé mercredi 25 avril à l’âge de 71 ans, avait l’habitude de dire que les premiers ministres d’Israël étaient, malgré les affaires, les tensions et les pressions « trempés dans l’acier et inoxydables ». Pourtant, les photographies d’Ehoud Olmert publiées récemment dans la presse montrent un homme fatigué, usé, déprimé.

Le Premier ministre Ehud Olmert a ouvert le mardi 10 avril une discussion sur la sécurité concernant la liste de prisonniers fournie à Israël dans le contexte des efforts égyptiens visant à aider la libération du soldat enlevé Gilad Shalit.

Le président syrien Bachar Al-Assad a refusé d’ouvrir un front avec Israël lors de la guerre menée l’été dernier au Liban par Israël contre le Hezbollah, a déclaré l’américano-syrien Ibrahim Abe Souleimane, actuellement en Israël, cité jeudi par la radio militaire.

La Russie et Israël insistent unanimement sur la nécessité d’un règlement politique des grands problèmes du Moyen-Orient, dont le programme nucléaire iranien, a indiqué jeudi le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Igor Ivanov, en visite dans l’Etat hébreu.