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La vaste incursion terrestre de Tsahal dans la Bande de Gaza s’est conclue mardi matin, après 24 heures de recherches d’armes, de tunnels et de suspects terroristes recherchés dans la Bande. Les unités d’infanterie, le corps blindé et des forces des corps techniques ont participé à l’opération, qui a eu lieu à 2 kilomètres à l’intérieur de la Bande de Gaza. Plusieurs Palestiniens ont été retenus et transférés pour enquête en Israël après l’opération.

Des troupes Givati de Tsahal sont entrées dans le sud de la bande de Gaza lundi matin 4 juin afin de rechercher des terroristes palestiniens à l’origine de tirs de roquettes Kassam et de tunnels servant à la contrebande d ?armes et au passage de terroristes. Les soldats sont allés de maison en maison. Les troupes, appuyées par des hélicoptères de l’armée, ont pénétré dans la zone de passage de Soufa et ont arrêté plusieurs personnes.

« L’Armée de l’Islam » de la bande de Gaza, demande en échange la libération d’activistes du jihad mondial, notamment du cheikh Abu Qatada (un Jordanien d’origine palestinienne, détenu en Grande-Bretagne). Le 8 mai 2007, soit deux mois après l’enlèvement (12 mars) du journaliste de la BBC Alan Johnston, une organisation baptisée Jaish al-Islam (“L’Armée de l’Islam”) a revendiqué la responsabilité de l’enlèvement et a posé ses conditions.

Selon le Centre d’Information sur les Renseignements et le Terrorisme au Centre d’Études Spéciales (CES)*, un résident de Deir al-Balah (Bande de Gaza) arrêté le 19 avril 2007 par les forces israéliennes de sécurité, a avoué être récemment entré en Israël afin de recueillir des informations sur des personnalités israéliennes dans le but de les assassiner. Mous’ab Bashir, a expliqué qu’il avait pénétré en Israël grâce un permis de Médecins Sans Frontières, association pour laquelle il travaillait depuis cinq ans.

« Depuis les années 60, l’inversion de la vérité et de la réalité a constitué l’une des méthodes préférées des adversaires d’Israël. L’une de ses plus fréquentes expressions est l’accusation selon laquelle les juifs, qui ont été victimes des nazis, sont devenus, de nos jours, les nouveaux nazis, agresseurs et oppresseurs des Arabes palestiniens. Les observateurs contemporains ont démarqué cette méthode et l’ont décrite comme une « inversion de la réalité », un « abus intellectuel de confiance », une « inversion de la réalité », ou un « sophisme ».

On connaît les reportages extrêmement tendancieux de la BBC concernant le Proche-Orient. L’atmosphère qui règne dans la « perfide Albion » devient de plus en plus hostile à tout ce qui touche de près ou de loin à Israël.

La victoire et l’imposture : quatre décennies après la guerre des Six-Jours, une imposture soviétique et les carences de la décision politique locale menacent de priver Israël de sa victoire.

Dans son édition du 2 juin, le quotidien de référence de la France médiatique dévoile un scoop : «Les services secrets israéliens auraient manipulé le raid d’Entebbe.» Cette info exclusive se fonde sur «une note écrite le 30 juin 1976, pendant cette crise, par un diplomate britannique en poste à Paris, D. H. Colvin.» Certes, regrettera notre Monde national en toute fin d’article, personne ne sait «si le gouvernement britannique de l’époque, dirigé par le travailliste James Callaghan, a pris au sérieux la version de l’événement fournie par le diplomate en poste à Paris. La grande faiblesse de cette note est de n’apporter aucun élément de preuve susceptible de corroborer la thèse qu’elle mentionne.»

En regardant l’horrible vidéo d’Alan Johnston, reporter de la BBC, diffusant la propagande palestinienne sous les ordres de ses ravisseurs, je me suis demandé comment cela se serait passé s’il avait été enlevé par des Israéliens, et obligé de faire la même chose de l’autre côté.

L’opération Entebbe s’est déroulée dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976, sur l’aéroport d’Entebbe en Ouganda. Elle a été appelée opération tonnerre par les forces militaires israéliennes l’ayant planifiée et exécutée, et elle a été nommée rétroactivement opération Jonathan après la mort du colonel Jonathan « Yoni » Netanyahu, le seul soldat israélien tué au cours du raid.

Le plus important syndicat des professeurs de l’enseignement supérieur britannique a adopté, cette semaine, le boycott des institutions universitaires israéliennes, plantant ainsi le décor d’une lutte acharnée visant à faire casser cette décision.

Shimon Peres, qui était le ministre de la Défense Nationale au moment du détournement et du sauvetage d’Entebbé a dit pendant le week-end que ces affirmations étaient si atrocement sans fondement qu’elles ne méritait pas de commentaire.

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la guerre des Six jours, gagnée il y a quarante ans, et son héritage. Les grands titres de la presse internationale évoquent « une victoire gâchée », « quarante ans d’ambiguïté » ou « les plaies d’Israël », comme si la victoire d’Israël en 1967 avait été injuste, voire inutile. Pêché originel, celui d’avoir mené une attaque préventive à l’aube d’une guerre annoncée, la guerre des Six jours serait le point de départ de la crise permanente que traverse le Moyen-Orient.

Les discussions jeudi en Espagne entre le représentant de la diplomatie européenne, Javier Solana, et le principal négociateur iranien, Ali Larijani, n’ont débouché sur aucune percée dans la recherche d’une solution à la crise liée au programme nucléaire de l’Iran. Les deux hommes disent avoir eu des entretiens constructifs et ont annoncé une nouvelle rencontre dans deux semaines. A l’issue de leurs pourparlers dans un pavillon de chasse des environs de Madrid, chacun a toutefois réitéré sa position initiale.

Les responsables palestiniens de l’OLP ont clairement ajusté hier leur discours en faveur de l’action entreprise par l’armée libanaise face au groupuscule de Fateh el-Islam, retranché dans le camp de Nahr el-Bared. Le représentant officiel de la centrale palestinienne à Beyrouth, Abbas Zaki, a souligné que la troupe « fait son devoir ». Quant au chef du Fateh au Liban, Sultan Aboul Aynaïn, il est allé plus loin encore, en affirmant dans une déclaration que l’armée prenait soin de « cibler uniquement » les terroristes de Fateh el-Islam, et non les civils palestiniens.

Le Hamas a proposé l’un de ses membres, Ghazi Hamad, au poste de ministre de l’Intérieur, un choix qui ne peut que susciter l’inquiétude des Occidentaux, a-t-on appris de source politique à Gaza. Si cette proposition, soumise à l’examen du président Mahmoud Abbas, est acceptée, Hamad aura sous sa responsabilité les 30.000 hommes des forces de sécurité palestiniennes, ce qui renforcera considérablement l’influence du mouvement islamique face au Fatah d’Abbas.

L’armée américaine a procédé vendredi à une frappe contre une cible liée à Al Qaïda
dans le nord de la Somalie, rapporte CNN. La frappe a été réalisée par un destroyer de la marine américaine croisant au large de la Somalie, selon CNN, qui ne communique pas l’identité de sa source.

Les combats ont repris samedi matin dans le nord du Liban entre l’armée libanaise et les miliciens islamistes du Fatah al Islam, qui ont exclu de rendre les armes.
Dans la nuit, deux soldats libanais ont été tués dans la destruction de leur véhicule blindé par une grenade RPG à proximité du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el Bared, a-t-on appris de sources proches de la sécurité.

Richard Prasquier était l’invité de l’émission « les matins de France Culture » le 31 mai. Le président du CRIF a eu l’occasion de s’exprimer très largement sur l’organisation dont il a la responsabilité depuis le 13 mai 2007 et quelques unes de ses missions en répondant aux questions sans complaisance de quatre chroniqueurs de la station culturelle de Radio France.
Nous vous proposons un résumé des principales questions/réponses du président du CRIF.

L’armée libanaise, qui a perdu six soldats en 36 heures, continuait de pilonner samedi les combattants du Fatah al-Islam retranchés dans le camp palestinien de Nahr al-Bared au Liban nord, au cours d’une offensive visant à neutraliser les extrémistes « La bataille continuera jusqu’à éradiquer ce phénomène » du Fatah al-Islam, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’armée, réaffirmant que « le seul choix pour les hommes armés est de se rendre ».